CELLE QUI TIENT LES CORDES DU VENT
Je ne voudrais pas – à coups férir
Abandonner ton doux désir
Si peu de grâce vagabonde
Accompagne mon air
De ronde
Que je me rappelle la tienne
Ouvrant toujours comme une antienne
Propre à faire jaillir le feu
Dans les saillies de
Tous mes jeux
Si mon poème refroidit
Sous des rhétoriques raidies
Il demeure que ton océan
Mit mon désespoir
A néant
Le dépouillant au creux du soir
Comme de l’écume au brûloir
Lâchant l’âme de ta fantaisie
Sur mon bel habit
Moisi
Là aux flans de mes dérives
Remontaient tes mains incisives
Vers mes rêves mélancoliques
En y imprimant ta
Musique
Tes jeux anticipaient la foudre
Ton corps-fontaine venait sourdre
Dans mon lamento de prières
Et j’ai cassé toutes
Les pierres
Qui pesaient leur poids d’indigence
Sur les marches de
Mon errance
Toi dans la candeur du soleil
Revenu briser mon sommeil –
Ecarlate était ton visage
Dans le rire du paysage
Qui était tien –
Je te l’accorde
Sur tes lèvres tenant la corde
Du vent au brasier de lumière
Sur les rocs et jusqu’au
Ressac
Des vagues comme pour un sac
De tous les trésors enfouis
Dans tes baisers
De la nuit
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