LE LOINTAIN S’EN VA-T-IL VRAIMENT ?
Oui ! Je t’écris de Paris
Où je m’engouffre et souris
A ce lointain qui s’en va
Au vent violent qui met bas
De tout arbre – les
couleurs
Jetées au ventre à douleur
De la ville transpirant
Pour tous les exils
Errant
Aux lèvres du doux accueil
Où la pluie gifle les seuils
Engouffré Là – je souris
Oui ! Je t’écris de Paris …
Proximités et distance
Y allument ta
Présence
Je t’épargne mon souci
Quand il danse avec l’oubli
Que cette tempête avive … :
Grain d’écumes
incisives
Aux récifs sur mer de Graves
Que nulle enclave n’entrave
A rejoindre l’océan
En un seul et
Même élan
Dans ton souffle : la saillie
De ton arrière-pays
Soulèvera mes
Montagnes
Abandonnées en Bretagne
Pour aguerrir reconquêtes
Et toutes ces belles fêtes
Qu’offre ton corps-poésie
Demeuré mon ambroisie
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