SI L’HEURE EST INCOMPRESSIBLE
Si l’heure est incompressible
Quand vous la prenez pour cible
N’oubliez pas de reprendre
Le temps qu’on a pu
Vous prendre
C’est à la soif de l’instant
Que je me fie en partant
Dans un poème d’ajour
Pour éclairer mon
Amour
Mon air n’est pas vagabond
Mais si je renais au bond
Dans tes yeux me chavirant
Je m’y perds – vraiment
Errant
Les voltiges en ton corps
Me ramènent à bon port …
Mon encre trempe en ton charme
Aux écrits qui me
Désarment
Je gravite en ton soleil –
Avide de belles veilles
Et me perds en ton jardin
Car ta lampe d’Aladin
Me dessine en Céladon
Qui – de l’amour –
Tient le don
Tout aux nuées de l’espoir
Rougissant jusques au soir
C’est le jusant d’océan
Qui me tient bien
Renaissant
Tant est braisée ton étreinte
Que toi – libre et sans astreinte –
Brûles toutes mes attentes …
Oui ! Tu n’es pas « mon absente »
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