LA BELLE ARDEUR
O Mon amour batifolant vers le lointain !
Oui ! Il espère chaque matin l’avoir atteint
Et chaque fois – du jour – il prolonge la joie
Jusque dans la nuit
tardive – lui donnant voix
Elle – ses larmes – ses soupirs et son sourire
Flattent mon âme – lui accordant son désir
Pour le plus charmant de ses secrets paysages
Me transformant ainsi en magicien bien sage
Alors – dans la belle fontaine de ses rêves
Je cherche à deviner toute la belle ardeur
Jaillissant du chuchotement pur de ses lèvres
Si – ne pouvant la surprendre en ses notes brèves
Je gardais cependant la nécessaire hauteur –
De toutes ses fleurs – mon humeur ne serait mièvre
N’attendant plus que tous ses bouquets se dénouent
Je les partagerais en lui soufflant le Nous
Nous aurions déjà franchi tant de distance
Que toi et moi inaugurerions la patience
Et je ne briserai pas la paix de ton aurore
Si simplement c’était toujours encore en-corps
Que tu retenais le doux bruit d’une chanson
Car c’est ainsi – sans-cesse – que nous renaissons
Je voudrais tellement que toi aussi tu chantes
Pour qu’à vif d’âme j’entende ici tout ton souffle
Me livrant un poème dans ta belle langue
Tu me l’offrirais pour que moi aussi je tangue !
Ah ! Que je m’éveille à tes lettres et maroufle
Sur ma page les très fins signes qui m’enchantent !
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