SUR LE VIF DE L’INSTANT
Tête à furie de l’instant
Si tu me libérais
De mon cri
Et que j’entende ton passage
Les yeux fermés …
Il damerait tout chemin creux
De mes désirs
Ainsi trouverai-je la liberté
De moduler mon temps
Sans le laisser moisir
Dans le sommeil
De mes pensées
Alors j’inventerai encore
Un chant en le nourrissant
Du lait des nuages
Avec leur vitesse
Imprévisible de
Rassemblement
Puis je soudoierai l’orage
Pour qu’il m’invite
A traverser
Mon propre ciel impétueux
Je prendrai à témoin l’ami
Pour forger avec
Les éclairs
Quelques mots fulgurants
Ils expulseront tout soupir de ma bouche
Et hâteront mon plaisir
De flirter de nouveau
Avec l’azur
Il n’y aura aucune terreur
Et le vent emportera
Tout – sauf
Le lien amical
Surpassant
L’éphémère
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