LES PAGES BRÈVES D’UNE IMMORTALITÉ QUI SAIGNE
Les bulles de rêves
Qui brûlent sur les ailes de papillons
Hachurent le jour
Qui s’allume
Dans
Un azur en haillons
Les pages brèves des envols
Roulent contre les fenêtres
Où s’ouvrent les vies
Sur le soleil
Qui
Appelle à tenir encore
Les roulis de
L’instant
Contre l’horizon de rocs
Où se scellent les grands corps blancs
Cachant leurs têtes dans
Le lit des nuages
Là gonfle la moire d’un livre
Où vient s’écrire
Un silence
D’espoirs rouges
Chargés de partages ivres
En lumières clignotantes venues
Vriller au sol en voix
Multiples
Laisse saigner cette immortalité
Où tu baignes allègre
Même si
Tous tes désirs enfants
Tremblent de ne
Tenir l’asile
Au creux
De ton cœur qui se fend
Les portes du sombre
Où menace de geindre la pluie –
Sous l’étreinte du vent
Glissent sur leurs gonds d’ambre
Et laissent gicler les traces
Du soleil en éclats
D’or qui rayonnent
Pour cet été
Qui résiste
A l’automne où déjà
Plonge la nuit
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