PAS FRANCHI POUR LA BEAUTÉ
Carcérale beauté
Qui ne serait que fatale …
Libre beauté
Qui donnerait corps
A la pensée
De l’amour
Sans rencontre hasardée
Vous pataugeriez dans
Le poids du destin
Comme dans un cloaque
Imprévisible
Sans les yeux de Tendresse
Vous plongeriez sous
Les iris-couteaux
Et vous pourriez vous abandonner
A Douleur
Qu’un doux regard
Vous prenne et vous tienne
Et vous lui donnez part du votre
Vous l’achalandez de
Sources vives
Alors la distance ne s’appesantit pas
Vous ouvrez grandes
Les portes du temps
Pour donner sens
A votre désir
Et vous vous déclarez …
Vous mutez
Si du lointain
Ce sont déclarations
Sans que les mots du regard
Ne puissent s’entendre
Ni se voir
Vous la sentez aussi
Cette beauté libre de franchir
Au pas à pas
Tout un espace fictif
Qui sépare des étreintes …
Vous mutez aussi
Et – à chaque fois
En tenant votre futur
Dans l’instant d’où
La rébellion fait
Votre danse –
Vous construisez –
Vous l’étendez ce grand jardin
Au monde où la beauté
S’épanouit dans
L’âme
Hors de toute course
Dans le temps
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