The Hollywood tough guy has derided ‘a pussy generation’ obsessed
with political correctness in an expletive-riddled Esquire interview
mardi 27 décembre 2016
Japon: la crise de l amour Documentaire 2016
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dimanche 11 décembre 2016
Beethoven - Symphony No. 5 FULL
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lundi 5 décembre 2016
"En veille , en, décembre , mille accents pour un soleil qui n'est à vendre !" Et : J'admire des jeux d'amour : le soleil moins lourd ..."
Le 5//11/2016
En veille , en décembre ,
mille accents pour un soleil qui n'est à vendre !
Des accents du soir qui
tend à décembre
S'engendre le temps où
surseoir au ciel
En cendres , n'étend à
rasseoir pour l'attendre :
ce qui partant n'est
espoir-soleil vendre !
J'admire des jeux
d'amour : le sourire non lourd
Je m'en vais là , danser
dans tous mes vers
Où se revêt la pensée
qui calmement
A lancé et bravé tout en
avers
Ce rêvé censé – sans
revers – d'amants ...
dimanche 4 décembre 2016
mardi 29 novembre 2016
AU POINT DU JOUR !
Le 26/11/2016
AU POINT DU JOUR !
Nous te buvons aube sur le
pavé
qui est lait bruyant du
travail roulant sur son dos !
Nous le ramenons à nos
mains
qui creusent un abri de
lumière
où nul abîme ne va aller
et là , se puise dans
l'arbre roux
qui ensonge : le bout
batailleur
de la rue !
Nous écrivons le temps
sur la robe gravée
par le gris du jour qui
tant baille à nos rideaux...
Empourprée , la trame des
fenêtres s'ouvre au chemin
où va maintenant se caler
de l'ailleurs : les
remous
de toutes les mues !
CHANTS !!!
Le 30/11/2016
CHANTS !!!
O Ces chers chants à
courir en vitre aux vifs songes ,
d'amour , ne sont à
ronger pierre de Sisyphe ;
non-lourds maçons et …
Si hâtifs d'en faire éponge :
chair-sourire au chapitre
d'hier massif …
Croire qu'ils abusent en
éclats , comme en ruines … :
miroir-muse en détonne ,
s'avine , sonne à plat !
N'écluse à les boire :
l'heure d'automne ! Devine
si en leur somme , espoir
aux cent couleurs est là !
lundi 28 novembre 2016
samedi 26 novembre 2016
Le poète et sa promesse rouge au jardin : James Sacré
Le prix Max Jacob sera remis demain, jeudi 21 février, à James Sacré.
Le jardin (ou verger) nourrit l’air du printemps.
J’y travaille un poème où disparaît le temps
(Je le veux), je regarde un village patient.
Mais les pivoines sang, les pommes que j’attends ?
Cœur, l’espace est léger : jardin qui se détend ;
Il faut pour un automne oublier le printemps.
Mais pourtant je l’espère ! ah, pourtant je l’entends
Dans le cœur de l’hiver comme un oiseau content ;
J’y bondis ! mais trop tard ! je le vois dans le temps.
Pommes ridées, les fleurs se défont dans le vent.
Rien, ni printemps, ni poème !
Et pourtant, ah, comme on l’entend !
*
Ce n’est qu’un jeu (peut-être), un poème, un peu
De rime et des mots, un alexandrin, un peu
De couleur, un été rêvé, un rouge, un feu
À peine qui brille, un feu
Où ? Le cœur est rouge, il voit des oiseaux peureux.
Ah ! beaux oiseaux (perdrix, cailles tendres)) ! je veux
Courir dans les guérets (mottes, chiendents terreux) !
Beaux oiseaux, c’est vrai, tel poème est un jeu :
J’y reste pauvre (encre, papier), un peu honteux.
Mais peut-être, ah ! peut-être encore un rouge, un feu
Pourra paraître ! j’apprends quel oiseau douloureux,
Poème à brûler (cœur peut-être) dans le jeu.
*
Maladroit (mais plaisir, mais le cœur sur les toits)
Je marche, le poème en perd des tuiles, moi
Je respire où le ciel est un jardin : je vois
Des arbres, la lumière où les anges guerroient,
Et l’aubépine en fleur, fêtes printemps pavois :
J’y grimpe, enfant, mais tombe en la vie maladroit.
Le temps paraît, mauvais ; il apporte l’effroi
Et des carnassiers gris, frileux, et les yeux froids.
Où les vergers chanteurs ! où les anges, les toits !
Le cœur s’effare, où les rouges, la fête ! où moi ?
Patience, il faut patience et mémoire, et je vois
peu de tuiles (mais rouge et promesse d’un toit).
*
Le jardin brille, ouvert, l’espace est dans sa fleur
Et porte avec sa fleur le temps le plus léger
À travers la lumière ; quelque chose a souri…
Mais rien, que le vent, rien, le bleu du paysage :
C’est pour la pauvreté (mais tignasse) d’un lierre.
Que les arbres soient beaux et grands pour le retour !
Ah ! cœur naïf, dans tes rosiers, dans ta garance !
Et ton paradis rouge où dorment les miroirs,
Je bondis ! mais trop tard : je le vois dans le temps.
Mais peut-être, ah ! peut-être encore un rouge, un feu,
Peu de tuile (mais rouge et promesse d’un toit)
Va briller (poème ou lampe) ; l’ombre est complice.
James Sacré, « Toit dans l’ombre (ou lampe) et le temps », in Affaires d’écriture (Ancrits divers), Tarabuste, 2012, pp. 33
In Revue Poeziebao
Le jardin (ou verger) nourrit l’air du printemps.
J’y travaille un poème où disparaît le temps
(Je le veux), je regarde un village patient.
Mais les pivoines sang, les pommes que j’attends ?
Cœur, l’espace est léger : jardin qui se détend ;
Il faut pour un automne oublier le printemps.
Mais pourtant je l’espère ! ah, pourtant je l’entends
Dans le cœur de l’hiver comme un oiseau content ;
J’y bondis ! mais trop tard ! je le vois dans le temps.
Pommes ridées, les fleurs se défont dans le vent.
Rien, ni printemps, ni poème !
Et pourtant, ah, comme on l’entend !
*
Ce n’est qu’un jeu (peut-être), un poème, un peu
De rime et des mots, un alexandrin, un peu
De couleur, un été rêvé, un rouge, un feu
À peine qui brille, un feu
Où ? Le cœur est rouge, il voit des oiseaux peureux.
Ah ! beaux oiseaux (perdrix, cailles tendres)) ! je veux
Courir dans les guérets (mottes, chiendents terreux) !
Beaux oiseaux, c’est vrai, tel poème est un jeu :
J’y reste pauvre (encre, papier), un peu honteux.
Mais peut-être, ah ! peut-être encore un rouge, un feu
Pourra paraître ! j’apprends quel oiseau douloureux,
Poème à brûler (cœur peut-être) dans le jeu.
*
Maladroit (mais plaisir, mais le cœur sur les toits)
Je marche, le poème en perd des tuiles, moi
Je respire où le ciel est un jardin : je vois
Des arbres, la lumière où les anges guerroient,
Et l’aubépine en fleur, fêtes printemps pavois :
J’y grimpe, enfant, mais tombe en la vie maladroit.
Le temps paraît, mauvais ; il apporte l’effroi
Et des carnassiers gris, frileux, et les yeux froids.
Où les vergers chanteurs ! où les anges, les toits !
Le cœur s’effare, où les rouges, la fête ! où moi ?
Patience, il faut patience et mémoire, et je vois
peu de tuiles (mais rouge et promesse d’un toit).
*
Le jardin brille, ouvert, l’espace est dans sa fleur
Et porte avec sa fleur le temps le plus léger
À travers la lumière ; quelque chose a souri…
Mais rien, que le vent, rien, le bleu du paysage :
C’est pour la pauvreté (mais tignasse) d’un lierre.
Que les arbres soient beaux et grands pour le retour !
Ah ! cœur naïf, dans tes rosiers, dans ta garance !
Et ton paradis rouge où dorment les miroirs,
Je bondis ! mais trop tard : je le vois dans le temps.
Mais peut-être, ah ! peut-être encore un rouge, un feu,
Peu de tuile (mais rouge et promesse d’un toit)
Va briller (poème ou lampe) ; l’ombre est complice.
James Sacré, « Toit dans l’ombre (ou lampe) et le temps », in Affaires d’écriture (Ancrits divers), Tarabuste, 2012, pp. 33
In Revue Poeziebao
vendredi 25 novembre 2016
Manifestation contre le racisme et le sexisme de TRUMP
Anti-racist protesters stage demonstration against Donald Trump outside US Embassy in London
Activists have accused the President-elect of running ‘the most racist election campaign in generations’
By ALAIN TOLHURST
9th November 2016, 9:00 pm
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ANTI-RACIST protesters gathered outside the US embassy in London to demonstrate against Donald Trump.
Activists have accused the President-elect of running “the most racist election campaign in generations”.They called the protest after the real estate mogul, who pulled off a shock victory against Hillary Clinton, proposed a ban on all Muslims entering America.
The campaigners gathered at 6pm outside the building in Grosvenor Square in Mayfair, in response to what they call a long history of “racist outbursts”, and attacked his promise to build a wall between the US and Mexico.
While some placards showed Trump dressed as a Nazi, featuring a Hitler moustache, others brandished signs which read ‘No To Racism. No To Trump.”
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every loser wins
What will Hillary Clinton do now after conceding the US presidential election to Donald Trump?D'OH-NALD TRUMP
The Simpsons spookily predicted Trump presidency 16 years ago in episode set in the futureSabby Dhalu, co-convener of the Stand up to Racism group, said: “Donald Trump used the oldest trick in the book – he stirred up fear and racism in the context of a stagnant economy and the resulting fall in living standards – to mobilise a vote for him.
“The danger now is racists across the globe feel emboldened by Donald Trump’s victory and racism and sexism become normalised through the most powerful figure in the world.
“We call on anti-racists and all progressives to join us tonight outside the US Embassy.”
The group wrote on their Facebook page organising the event: “He has said ‘laziness is a trait in blacks’, described Mexican immigrants as ‘criminals’ and ‘rapists’, and condoned the beating of a Black Lives Matter activist at one of his rallies.
“He has also said women should be “punished” for having abortions, and chillingly sought to downplay the severity of sexual violence, dismissing boasts of sexually assaulting women as ‘locker room talk.”
It comes after violence erupted across America after the result was confirmed – including outside the White House.
Mr Trump seemed to play down the divisive elements of his campaign in his victory speech, promising to be a US President “for all Americans”.
He said it was “time for America to bind the wounds of division”.
In an impassioned speech that continued his theme of reaching out to disillusioned Americans, Trump told a packed-out crowd in Manhattan: “The forgotten men and women of our country will be forgotten no longer”.
He added: “I pledge to every citizen of our land that I will be president for all Americans, and this is so important for me”.
Sur les retournements de l'histoire et l'élection de Donald TRUMP !
Clint Eastwood defends Trump's 'racist' remarks: 'Just get over it'
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Another Republican luminary has gone public with strong feelings about Donald Trump. Really, really strong feelings. He didn’t pussyfoot like Paul Ryan. He wasn’t a convention no-show like John Kasich.
Hollywood tough guy Clint Eastwood emptied both barrels in an interview with Esquire magazine, aiming squarely at those who have taken the presidential candidate to task for racism and other, well, rough edges.
“He’s said a lot of dumb things,” the actor and director said of the man who has pilloried Mexicans, Muslims, immigrants, women, and the list goes on. “So have all of them. Both sides. But everybody – the press and everybody’s going, ‘Oh, well, that’s racist’, and they’re making a big hoodoo out of it.”
Eastwood’s advice to America: “Just fucking get over it. It’s a sad time in history.”
This country, he said, is plagued by what he derided as “a pussy generation”, and he wasn’t talking about all those cute videos your mom posts on Facebook.
Trump, the actor fumed, is “onto something, because secretly everybody’s getting tired of political correctness, kissing up. That’s the kiss-ass generation we’re in right now. We’re really in a pussy generation. Everybody’s walking on eggshells.
“We see people accusing people of being racist and all kinds of stuff,” Eastwood continued. “When I grew up, those things weren’t called racist.”
He knows a thing or two about racial slurs, as anyone who has watched the movie Gran Torino can attest. In it, he plays Walt Kowalski, a retired auto worker and Korean War veteran who hates the Asian, Latino and black families that move into his changing neighborhood.
Before he gets a change of heart and becomes heartwarmingly friendly with an Asian teen who was pushed by gang members to steal his eponymous car, Eastwood/Kowalski lets loose with pretty much any slur you can think of – “chinks”, “zipperheads”, “jabbering gooks”.
In a bar scene when he’s surrounded by his old, white guy friends, he lets loose with a joke that sets them all off laughing: “I’ve got one”, he starts, waving his half-full pint glass. “A Mexican, a Jew and a colored guy go into a bar. The bartender looks up and says, ‘Get the fuck out of here.’”
Ba dum bum.
“And then when I did Gran Torino,” Eastwood told Esquire, “even my associate said, ‘This is a really good script, but it’s politically incorrect’. And I said, ‘Good. Let me read it tonight’. The next morning, I came in and I threw it on his desk and I said, ‘We’re starting this immediately’.”
On Trump’s deriding Indiana-born US district judge Gonzalo Curiel for being unfair because of his Mexican heritage, Eastwood was dismissive. “Yeah,” he said, “It’s a dumb thing.”
Eastwood has not endorsed his rhetorical soulmate, he said, but given a choice between the billionaire real estate mogul and the former US secretary of state, he’ll vote for Trump in a heartbeat. After all, Hillary Clinton said she would carry on Obama’s legacy, which is anathema to a man who was once the mayor of an upscale seaside town in California.
Besides, he said, Clinton’s is “a tough voice to listen to for four years”.
The worst thing about politics today, says the man who describes himself as part of the “anti-pussy generation. Not to be confused with pussy” – is that politicians basically put him to sleep.
“They’re boring everybody,” he said. “Chesty Puller, a great Marine general, once said, ‘You can run me, and you can starve me, and you can beat me, and you can kill me, but don’t bore me.’ And that’s exactly what’s happening now: everybody is boring everybody. It’s boring to listen to all this shit. It’s boring to listen to these candidates.”
If he were writing a stump speech today, Eastwood said, it would be, “Knock it off. Knock everything off.”
If only.
Hollywood tough guy Clint Eastwood emptied both barrels in an interview with Esquire magazine, aiming squarely at those who have taken the presidential candidate to task for racism and other, well, rough edges.
“He’s said a lot of dumb things,” the actor and director said of the man who has pilloried Mexicans, Muslims, immigrants, women, and the list goes on. “So have all of them. Both sides. But everybody – the press and everybody’s going, ‘Oh, well, that’s racist’, and they’re making a big hoodoo out of it.”
Eastwood’s advice to America: “Just fucking get over it. It’s a sad time in history.”
This country, he said, is plagued by what he derided as “a pussy generation”, and he wasn’t talking about all those cute videos your mom posts on Facebook.
Trump, the actor fumed, is “onto something, because secretly everybody’s getting tired of political correctness, kissing up. That’s the kiss-ass generation we’re in right now. We’re really in a pussy generation. Everybody’s walking on eggshells.
“We see people accusing people of being racist and all kinds of stuff,” Eastwood continued. “When I grew up, those things weren’t called racist.”
He knows a thing or two about racial slurs, as anyone who has watched the movie Gran Torino can attest. In it, he plays Walt Kowalski, a retired auto worker and Korean War veteran who hates the Asian, Latino and black families that move into his changing neighborhood.
Before he gets a change of heart and becomes heartwarmingly friendly with an Asian teen who was pushed by gang members to steal his eponymous car, Eastwood/Kowalski lets loose with pretty much any slur you can think of – “chinks”, “zipperheads”, “jabbering gooks”.
In a bar scene when he’s surrounded by his old, white guy friends, he lets loose with a joke that sets them all off laughing: “I’ve got one”, he starts, waving his half-full pint glass. “A Mexican, a Jew and a colored guy go into a bar. The bartender looks up and says, ‘Get the fuck out of here.’”
Ba dum bum.
“And then when I did Gran Torino,” Eastwood told Esquire, “even my associate said, ‘This is a really good script, but it’s politically incorrect’. And I said, ‘Good. Let me read it tonight’. The next morning, I came in and I threw it on his desk and I said, ‘We’re starting this immediately’.”
On Trump’s deriding Indiana-born US district judge Gonzalo Curiel for being unfair because of his Mexican heritage, Eastwood was dismissive. “Yeah,” he said, “It’s a dumb thing.”
Eastwood has not endorsed his rhetorical soulmate, he said, but given a choice between the billionaire real estate mogul and the former US secretary of state, he’ll vote for Trump in a heartbeat. After all, Hillary Clinton said she would carry on Obama’s legacy, which is anathema to a man who was once the mayor of an upscale seaside town in California.
Besides, he said, Clinton’s is “a tough voice to listen to for four years”.
The worst thing about politics today, says the man who describes himself as part of the “anti-pussy generation. Not to be confused with pussy” – is that politicians basically put him to sleep.
“They’re boring everybody,” he said. “Chesty Puller, a great Marine general, once said, ‘You can run me, and you can starve me, and you can beat me, and you can kill me, but don’t bore me.’ And that’s exactly what’s happening now: everybody is boring everybody. It’s boring to listen to all this shit. It’s boring to listen to these candidates.”
If he were writing a stump speech today, Eastwood said, it would be, “Knock it off. Knock everything off.”
If only.
With God On Our Side {Live at Town Hall 1963} 23/25 - Elston Gunn : Petit rappel sur les chants de guerrre , d'une certaine Amérique Impériale ! BOB DYLAN CREATEUR ET COMPOSITEUR fustige cette Amérique-là qui prétendait se battre avec "Dieu à ses côtés" !
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jeudi 24 novembre 2016
mercredi 23 novembre 2016
VOYAGE PEU PROSAÏQUE !
Le 2/08/2016
Repris le 22/11/2016
VOYAGE PEU PROSAÏQUE !
Pendant que défile ce
pays enfilé au souvenir en saillie dans ce train – où , en source
,
mes rêves fluctuent sans
leurs courses , sans frein , ni trêve , j'entends , comme un élan
à tenir : cet appel
d'oracle qui , du Mont Blanc , jamais ne s'est tu et tend mon âme au
pinacle … Elle
m'étreint : cette école féconde où se transporte la parole
si forte du monde :
en ce train : en
tambour léger où craquent des spasmes où l'on tient , sans rebours
, ni phasmes :
un arc d'où une flèche
allongée en nos mains est marque immense de l'humain et mèche
comme une âme où la
campagne danse vite comme une flamme qui jamais ne s'étreint
mais habite la compagnie
dense en son train d'où filent dans l'horizon : de rares
maisons .
Et roule , roule dans le
gris , cela qui saoule : tout ce qu'on appris est là et sans prix
….
Cela s'aligne sur le
lointain et fait signe contre le destin … On est indien dans cette
île
mouvante comme lien des
exils où tout s'invente : la flèche décochée s'est fichée
là :
on serre son fil sur ces
terres qui défilent maintenant à plat … C'est aux mains sensibles
,
en tenant sa cible , que
mille lieux pour les yeux habillent mieux nos vies issues de ville .
Sortie de son décor :
plus forte en nos corps , est tendue au mystère : toute
l'étendue de
la terre … Qu'on y
saute comme neufs : ce que l'on croise : ces bosquets , ces
haies , ces cent
arbres divers :
qu'on y toise pour y vaquer , comme au vert allé , y voir abris ,
quand du bœuf
en prairies , on a prise
sur le pays qui s'enfile dans la vitesse accélérée .
Plût du ciel que ces
kyrielles de mains à la terre , comme redonnée , en sonneraient
alors sur
ce chemin de fer , dans
l'élan , vers le soleil … Mais on n'est pas sourd quand , au
silence comme
serrés , on ne sort
lourd du voyage, on tend maintenant : bagages en mains :
ses voix d'humains qui en sonnent
dégagés et s'élancent pour leurs lendemains sans attendre ….
Et le train tend à l'arrêt !
Croisées , leurs routes
avoisinées sont à la mêlée mais mes vers zélés les renvoient
hors de
tout désert et de tout
doute … Qu'on y pense et , embarqué , insurgé , qu'on y sente
maintenant
toute la flèche aux
souvenirs épongée … Sa trace ne fait que s'assécher à l'avenir
si , jamais , on ne se hante de ses songes . Dans ce toujours
étonnant futur immergé où , jamais , ne s'évente la mèche ,
en un lent mouvement
d'être , on y cherche dans l'azur , jusqu'à ce Mont Blanc , où ,
peut-être , en ce bout du jour , il sera insurgé !
lundi 21 novembre 2016
UN SOIR - A PARIS SOUS LA PLUIE
Ce 21/11/2016
UN SOIR - EN
PENSANT PARIS SOUS LA PLUIE
Terre à terre vibre
silence
D'équilibre où vit la
ville
Dans ses atermoiements on
danse
Libre – s'y ravit -
non-servile
Je passe alors en ce si
frais chemin de pluie
Où – ici - les moindres
bris d'or des feuilles tracent
Dans la nuit où ils
brillent – tous ces seuils sans bruit
Jusqu'à la main d'un
accueil : appui pour cent places :
Où j'écris – voix dans
le corps : un doux chant
Sans prix aux décors qui
renvoient à l'ombre … :
Adouber accords à boire
en ce champ
En accents redoublés aux
remous sombres !
On y entend clapoter de
Novembre : l'écho
Et – clic-clac si tendre
y capote dans les cendres
Ce qui – supplique au
temps – ne tendait qu'en « déco »
Musique à t'attendre –
on cahotait à la prendre
Je reviens là où sourd
la fontaine de paix …
Et lourds s'enchaînent si
épais ces liens obscurs
Si – en la Seine – n'y
tient son cours à happer
En ses veines où vient un
amour qui est cure
dimanche 20 novembre 2016
samedi 19 novembre 2016
Appel d'Amesty International
|
HUMAIN A LA TRAVERSE !!
Le 19/11/2016
HUMAIN A LA TRAVERSE !!
Le monde est à la
renverse … :
A l'aronde on fait la
guerre !
Homme ! On te berce
aux fers
Qui l'assomment aux
herses !
Mais … Vois l'arbre au
savoir :
Il n'est marbre en la
terre !
Toi ! Ne sabre
l'espoir … :
Bois sa sève-univers !
Ici – au vent d'hiver
Nul savant ou poète
Se rivant au divers
N'est rêvant en quêtes !
Homme pour toute voix
Revois comme ils sonnent !
Ne t'étonne en leurs
voies
Si tant y voir résonne !
Tu attrapes Soleil :
Seul œil où capter
Hors-trappes du sommeil :
La veille en Cité...
Ne te brûles d'amour !
Ne bousculant ses flammes
En ridicule drame …
N'y annule tes jours …
Là où le monde en ombres
Féconde en sons
d'hachettes
Les rondes où Raison
sombre -
L'éponte n'est que
gâchette !
Ici – burne au travail
Ne sois si taciturne
Pour nulles tunes qui
vaillent !
Mule en maille t'annule !
Et toutes les couleurs
Boutées sans n'avoir rien
Doutent de tout bonheur
Qui déroute leurs liens !
Mieux est garder debout
Des yeux hardis en luth
Vieux paradis au bout ?
Sans radis et sans but ?
Hâté avec tes frères
Qu'enfer plus ne te mate !
Du temps – vite – défère
Sans merci ! Tu
prends date !
vendredi 18 novembre 2016
jeudi 17 novembre 2016
mardi 15 novembre 2016
NAME AND SUN
NAME
AND SUN
My name is a small shadow
He stays along
A half broken wall
The holes are stars
My name is a little iced
But he is a stone
Thrown away
To the beats of eternity
But he is in love
With the sun
Each time that he meets him
Early
On the morning
Or
On the evening
He gathers the flowers
Of the life
During the nights
He brings several flowers
And tries
To make others names
Than the well-known
Then he is – in one’s turn –
Glittering
In the holes of the present
Then he touches the love
And – so – he breaks
A little more the wall
Every flower
That he keeps with him
Is day fully enlightening
Amongst his shadow
Is he really looking
For my ecstasy
At any rate
He is not falling down
And – standing up –
He calls me
In order to
Make
A little less
Shadow
And – each time –
I keep more memory !
LA MUSE EST LA PAROLE D'UN SOLEIL
Le 8/02/2014
LA MUSE EST LA PAROLE D’UN
SOLEIL
O Toi poète !
Si tu voulais manger le
silence
Mordre au chuchotement de
lèvres
Le souci d’une voix à
tes rêves
Tu les porterais au
Ventre du ciel qui
Attend au loin
L’azur en serait le
témoin
L’orage en serait
l’annonce à ta fenêtre
Jusqu’à la neige qui
couvrirait
De son pur manteau
Le seuil de ton
Accueil
Et tant d’éclats en un
seul cri
Rentreraient en modulation
…
Tu rendrais fluides les
pas
D’une parole qui
Ne serait tienne
Qu’à passer
Outre
Le filet de toute amertume
Sourdant du désert
Tes mots ainsi lâchés de
ta solitude
Tu jonglerais avec eux et
Gagnerais dans
Les profondeurs de la
terre
Ce prisme de lumière
Aux couleurs
Chatoyantes de
La tendresse
Plus rien ne serait
emprunté
Aux tiroirs du savoir …
Tu bondirais de
Branches en
Branches sur l’arbre au
savoir
En lui empruntant
Sa sève au milieu qui
Comme l’écume de sable
Sortirait de ta terre
Mais ne désespère pas du
chant bleu
Ne désespère pas cet
azur
C’est celui où fuient
Les canaux de
Tes rêves
Là dans
La plus insondable
Des nouveautés
La plus brûlante des
flammes
Dans leur bleu
Côtoieront
L’infime
Foyer
Sur ta bouche qui
Avale les baisers
Ce chant bleu – il
faudrait
Lui donner le rouge
De ton sang …
Et la muse
Serait là
Absolvant tes murmures
Par une douce incantation
Au voyage bord à bord
Là où s’était ancré
Le moment crû
De la rencontre
Tu parcourrais alors
Le flot de ton intérieur
En les prenant
Ces vagues
Brûlantes
De sable
A sa surface
Tu pourrais gagner
Tant et tant de beautés
Que le monde lui-même
T’adviendrait comme
Une longue sortie des
chaînes
De ta parole qui se
Dissoudrait en
Toi-même …
Instant viscéral où
S’effacerait tout abcès
Du savoir
Si tous tes rêves perdus
dans l’oubli
Te projetaient quand-même
Sur tes résistances
Ils l’unifieraient
Au lointain …
Cette grande virtualité :
ton amour
Celui qui trouble l’intime
De tes domaines
Gagnera ton
Corps …
Il est devenu réel :
cet infini
Réveillant l’intense
tendu
Entre tes lèvres :
La condition
De toutes conditions :
Ce sourire : celui
d’une Laure
Advenant à tes rêves
Pour couler calme
Dans tes veines
Et tes nerfs
Jamais épuisée : sa
fontaine chaude
D’hiver viendra épouser
La fraîcheur des
Sources
Et c’est elle qui
rechuchotera
Le poème ainsi grandi
Par sa promesse
Plus aucun vent glacé
Plus aucun vent chaud
Ne viendront briser
l’alliance
Du futur avec le
Renouveau
Au contraire : ils
seront
Et resteront l’annonce
A chaque fois
D’un tournoiement entre
Les braises d’un regard
Et la glace d’un
Aveuglement
Ils fouetteront le sang
Du renouveau
Et qui chantera dans la
rose des vents
Oscillant entre sud au
nord
Et nord au sud …
Sans cesse passant
l’obscur
Jusqu’au plus vif
Printemps
Lancé
Contre les rides de
l’âge ?...
Ce grand sourire épanoui
Au savoir incertain
C’est son propre
Mystère :
Celui de cette muse :
Femme de terres
ensorcelées
Qui ont mûri cette
Rose des sables
La sienne dans
Le cristal de
Son espoir
Ce grand sourire pour
effacer
Les traces du faux amour
Clos sur lui-même
Et grimaçant
De l’habitude
Plate et
Glacée
Ce savoir mûri dans la
fièvre
Et regorgeant de la
Nouveauté –
Il vibre dans
Sa rose
O Cette muse qui ajoute la
jeunesse
Et soustrais le
vieillissement
Du toujours déjà là
De sa beauté
Dans le pourpre de ses
lèvres
Appelant oui appelant
De sa peau brunie
Aux grains
Sableux
Du désert
Soulevé par les vents …
De sa peau :
l’invisible et frémissant
Appel au partage
d’humanité
Avec sa soif à instruire
De sa liberté
Les purs chuchotements
Du désir
Quand flambe au Zénith
Le soleil de son âge –
Qui attrapera les
Yeux de son
Sourire
Et plongera en eux
Comme plonge le marin
D’un bateau en
Perdition ?
Là : se perdre dans
ses propres mots
Comme dans des robes
soyeuses …
Qu’ils se désencagent
Ces mots pour
Une liberté
Féconde
D’aimer
Jusqu’au plus profond
des sources
De l’exil – au bord
des
Distances infinies
Qui enserrent
Les oasis
De leurs lumières
Et qui sera enlacé dans
son soleil
Qui sinon celui passé
Hors du temps
Hurleur des
Empires ?
Il y aura eu les éclairs
Et toutes les fulgurances
De son amour – là
Jusqu’à la calme
Lumière de
Son nom
Levé
Contre l’obscure terreur
Pour un dieu perdu ...
O cette muse
Soucieuse !...
MOTIVATION !
MOTIVATION !
Que les vains mots hurlant
à la raison rentrent dans l'émoi de l'amour . Ils la
retrouveraient
près du lit creux du
lointain pris par toutes les sommes des proches , en un ensemble
défitichisé ,
démonétisé par les ,
désormais inutiles mais essentiels métrages de l'instant devenu
courbe de
tous les oracles frais ,
dans la lumière pleinement venue du jour : nouvelle ivresse
débordant du
verre de la détresse :
on se souviendra toujours de la seule promesse , celle de l'amour qui
vient
décliner , conjuguer
toutes les forces inlocalisables du sens , venues parler dans le vent
et la pluie
du désert des solitudes
partagées ….
lundi 14 novembre 2016
dimanche 13 novembre 2016
mardi 8 novembre 2016
Bilan en musique de toute une époque allemande : De l'enfance à la nature en passant par la culture détruite jusqu'au retour à la nature où les enfants semblent avoir disparu ; mais c'est un autre morceau de musique et c'est l'enfance qui a ouvert et ouvre sans-cesse cette relation Nature- Culture ! C'est ouvert !
lundi 7 novembre 2016
"La comtesse aux pieds nus" ce film qui restera , dans l'histoire du cinéma holywwodien , comme une grande oeuvre où les frontières empêchant l'amour montre à travers la liberté d'être d'une femme ce que c'est que passer outre ces frontières pour elle et pour l'homme qui l'aime : C'est une véritable et haute tragédie d'où il ressort qu'est annoncée l'émancipation des femmes qui émancipent l'homme !
http://dai.ly/x5hovu
dimanche 6 novembre 2016
O MUSIQUE SORS DE TES FERS ! VOIES ET FAIS TA MUSIQUE !
O MISÈRE SORS DE TES FERS ! VOIES ET FAIS TA MUSIQUE !
En pensant à la fontaine de Pétrarque ( dans ses sonnets ) et à la poussière du temps qui passe : Là Laura est passante souveraine ...:
La misère s'y reconnaît et sort de cette poussière du temps !
En pensant à la fontaine de Pétrarque ( dans ses sonnets ) et à la poussière du temps qui passe : Là Laura est passante souveraine ...:
La misère s'y reconnaît et sort de cette poussière du temps !
Souffle ta propre partition
Ô Misère ignorée !
Tout ce qui poussière
Te rentre dans l'âme
et peut te glacer où te brûler
Ne peut l'entailler !
Les ailes du temps
Reprennent tes airs
Et te font musique
D'être mise au tamis de l'instant
Que joie en de meilleurs vents s'étende
Dans ta voix d'où tes amis t'entendent
Et a prise en tes choix où ils tendent
Tu seras vraie et forte dans l'être
Si ici chantant à tes fenêtres
Tu te rappelles de la fontaine
Qui est en nos corps belle et souveraine
Celle qui toujours nous rafraîchit
Dans les plus hautes températures -
Celle qui réchauffe nos corps transis ... :
Et - en ton séjour - plus rien n'est dur
O Misère n'écoute pas l'écho
Qui ferraille contre ta musique
Il ondoie sans mesure : comme trique
Mais - toi - tu l'affines aux égaux !
Pétrarque qui chantait sa Laura
Savait qu'elle résonnait fontaine
Que sa planète y brille d'auras
En glissant au croissant son étrenne !
Qu'on t'entende donc au corps ici Misère
Et que ta vue d'horloge du temps
Relance aux décors - Âme hors des fers -
Ton étendard encore insistant !
Ô Misère ignorée !
Tout ce qui poussière
Te rentre dans l'âme
et peut te glacer où te brûler
Ne peut l'entailler !
Les ailes du temps
Reprennent tes airs
Et te font musique
D'être mise au tamis de l'instant
Que joie en de meilleurs vents s'étende
Dans ta voix d'où tes amis t'entendent
Et a prise en tes choix où ils tendent
Tu seras vraie et forte dans l'être
Si ici chantant à tes fenêtres
Tu te rappelles de la fontaine
Qui est en nos corps belle et souveraine
Celle qui toujours nous rafraîchit
Dans les plus hautes températures -
Celle qui réchauffe nos corps transis ... :
Et - en ton séjour - plus rien n'est dur
O Misère n'écoute pas l'écho
Qui ferraille contre ta musique
Il ondoie sans mesure : comme trique
Mais - toi - tu l'affines aux égaux !
Pétrarque qui chantait sa Laura
Savait qu'elle résonnait fontaine
Que sa planète y brille d'auras
En glissant au croissant son étrenne !
Qu'on t'entende donc au corps ici Misère
Et que ta vue d'horloge du temps
Relance aux décors - Âme hors des fers -
Ton étendard encore insistant !
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