mardi 31 octobre 2017
lundi 30 octobre 2017
dimanche 29 octobre 2017
L'ART DANS UN SUSPENS
Le 30/10/2017
L'ART DANS UN SUSPENS
Des lampées de lumière
ce qui s'effeuille épars
est – sans écueil –
pour l'art :
dans la paix de l'hier
d'où le présent témoigne
de l'aguichant lointain
qui chante et ne
s'éteint...
Lors – misant sur sa
poigne -
l'aujourd'hui qui sourit -
danse aux nuits de Paris
qui – en brisant bruits
– soigne :
grisant : l'automne
en guerre...
Silence retenu
si jaune en son travers -
que cent lances à nu
dans les arbres –
frissonnent
sans palabres en rues -
là où se cabre en rut
le sabre qui dissone !
Ce Qui Au Bord De La Ville Résonne !
Le 29/10/2017
CE QUI AU BORD DE LA VILLE RÉSONNE
Par le béton l'azur
caché, cassé -
au futur sans ton –
gâche le soleil
qui n'a place qu'en
blessure glacée
à tessiture flasque dans
la veille
Mille lumières trouant un
rempart
roué de guerre civile
endémique
où n'est amer et vile qui
prend part
à la ville qui peut luire
en musique
O Peuple ! On a
dégrossi ta patience !
On te palpe – assis et
silencieux !
Ta pulpe à leurs yeux est
pain d'ignorance
rassis pour poulpe
feignant d'être Dieu...
jeudi 26 octobre 2017
mercredi 25 octobre 2017
mardi 24 octobre 2017
dimanche 22 octobre 2017
MEHR LICHT !
Le 22/10/2017
MEHR LICHT !
Cette avant-scène ouverte
aux lumières urbaines
Où sont recouvertes les
chaînes de l'obscur
Avertit par son allure la
guerre vaine
Faite à la misère qui
essaime en ses murs
Et l'écume de la pluie
marbre le bitume
qui – dans la nuit –
s'allume jusque sous les arbres -
Quoique pour démunis elle
demeure enclume -
Pour cette heure elle y
cuite tous les candélabres
NE PAS LAISSER PRISE A LA BISE !
NE PAS LAISSER PRISE A LA
BISE !
Le froid fait un pas où
le soleil balbutie
Pour ces fées qui – à
l'étroit – là veillent au bal
Des feuilles tremblantes
sous le vent indécis
Qui – dilettante dans
l'auvent – trame un mal
Mais les savantes
enchantent au crépuscule
Où elles inventent pour
émules de Chronos
De fins mots de roses qui
– sans attendre – acculent
Le vent au tendre –
n'osant piquer chair et os
samedi 21 octobre 2017
Cette passion véhicule les grands mouvements de "l'âme" à partir d'une oeuvre qui recouvre, justement,une "passion" qui traverse un monde qui semble avoir disparu ! Mais les registres de l'émotion sont encore là, pourvu que l'on ait la "patience" de l'écoute pour cette interprétation hors-normes ! Que l'on croit ou que l'on ne croit pas, cela transporte ! Bach : "monument" indestructible" ?
vendredi 20 octobre 2017
Le Temps Volé Dans Un Espace Où La Paix Se Diagonalise !
TOUT UN TEMPS VOLE
Creusant la rue d'en-face,
deux stratus empoussiérés s'appuient sur une lumière rousse
qui incendie l'horizon .
Les murs prennent soudain des étoiles qui les couvrent de miel.
En perpendiculaire :
sur le boulevard, crie le platane dans son feuillage d'émeraude qui
fait suinter l'obscur
jusque dans le jeu des feux alternés … Les enseignes y coulent en
diamants de toutes
couleurs ; des perles océanes ponctuent la disparition
imminente du
jour . Ici la nuit est
esquivée sous l'auvent rouge . Nous l'intériorisons avec ces
paroles
qui dansent dans un
silence presque advenu . Nous creusons dans ce ballet où ne court
plus l'instant à la rattrape des phares fauves. L'amitié fait un pas dans le hasard pour
de
possibles rencontres ;
lentement s'y offre le loisir de garder la pulpe vive des mots où
s'épelle le bruit des
désirs libres qui ne se pressent pas … Et le temps ne s'exténue
plus
même si une robe noire
recouvre têtes et cous des murs enfilés. Ah ! La flèche de
lu-
mière bleue qui les
traverse au coup par coup . Ici une jeunesse vibre de ses paroles
sans fin, qui respirent et
modulent comme si un parfum d'éternité les touchait . Mais,
têtes à l'instant , elle
tue la durée comme si elle était efflanquée d'habits neufs d'un
temps incomptable …
Indomptable avancée sur ce chemin où elle s'aventure : ses
baisers , ses rires , ses confidences donnent le la au pas hors-borne de l'amitié tou-
jours neuve qui ouvre
grandes les portes vives de l'instant sans plus d'attente . Mais
combien incisive est leur
morsure de l'éternité sans couleur … Elle avale le bruit vo-
race des futurs fantomatiques où les chaînes du passé cliquettent encore tant
dans
les fers de l'humain …
La vie prend une teinte d'or où des trésors se découvrent
comme un bonheur sans
condition … Ils voudraient l'incendier ce bonheur , ceux
qui plombent le hasard des
rencontres , le soumettant à l'argent-roi . Mais , à la me-
sure de cette vie qu'elle
croque à pleines dents , la jeunesse saura peut-être livrer
comme son arc-en-ciel à
la misère ployée par le gris-être toujours lourd en ses jours .
Déborder l'attente par le long et patient désir qui rend grâce aux amoureux !
ATTENTE AMOUREUSE
T'aimer surmonte mon
attente
Je te raconte en ces
sommets
Comme immortelle et si
patiente
A sceller mon temps
clairsemé
Ta voix en pétales du
jour
Reste égale – sans un
pourquoi
Mais : non-étale en
mes séjours
Dans cent ans de bal où
ne suis cois
Soleil qui la voit en long
cours
Prend veille en sa
voix-lumière
Haussant merveille en log
parcours
Où nait son éveil qui
conquiert
mercredi 18 octobre 2017
mardi 17 octobre 2017
AVANT LA NUIT !
AVANT LA NUIT !
Elle est terrible cette
caresse où la « Gueuse »
Se terre si indicible et
s'évanouit
Insensible aux tresses de
lumière moqueuse
Qui traverse la messe
blanche avant la nuit !...
Tu creuses dans ces mèches
d'or où on l'oublie
Son décor ne nous allèche
plus dans la ville...
Si notre cœur s'assèche
en servile repli :
Tout apôtre du corps qui
la dépêche est vile
Veille l'Icare à la
mesure d'un océan !
Il n'égare sans futur
l'accent du soleil...
Belle allure a sa voix
s'égayant dans le tard !
Son regard en épure voit
– se pressent : art
Car c'est à l'azur qu'il renvoie tant de merveilles
Il boit à la treille où
la nuit est sans céans
dimanche 15 octobre 2017
UN DESSIN DE VILLE
Le 15/10/2017
UN DESSIN DE VILLE
O Ville ! Pour
l'accent aigu de ma mémoire
Tranquille pour cent
écus au « Comptoir Voltaire » -
Tu t'habilles -décente-
d'une belle moire
Que scelle cendre où tes
bras brillent et se serrent
Alors la paix rugit en ton
sein protecteur
Où frappés en magie d'or
tes desseins accueillent
Tant l'épais essaim qu'en
corps tu régis à tes heures
Hors destin :
l'arpégie happée au chœur des feuilles
samedi 14 octobre 2017
UN POEME POUR LE DOUX AUTOMNE
L’ACCROCHE-CŒUR
J'accroche les feux de la ville aux regards
lumineux des amoureux et me garde de
l'ombre qui déborde en ciel l'horizon
stellaire des murs braisés trop rangés .
Les arbres parlent en filet d'émeraude :
Cette incandescence qui érode le temps .
L'automne - doux encore – soigne leurs
mots qui effeuillent un silence roux plié
au temps qui s'en va dans la veille où l'at-
tente ne creuse pas sous les pas derniers
qui ont déjà chanté la rébellion contre
toute mort de l'humain qui se tait ...
vendredi 13 octobre 2017
jeudi 12 octobre 2017
Très puissante mélopée autour d'un voyage onirique ! L'hiver est propice ici à une secrète installation dans l'espoir amoureux exalté par une voix qui appelle un choeur à conquérir le monde ouvert du désir et à trouver ce qui y résonne d'inconscient et ... Tout cela passe dans une musique qui ne transige pas avec les facilités habituelles du bon sens et Cela s'entend comme un dépassement du moment angoissant de l'hiver, pour s'accorder avec le plus profond sens intime d'une recherche de l'accord entre voix et intense parole musicale d'une paix cherchée et atteinte !
CLIMAT ET PAYSAGE D'ÂME POUR UNE FEMME AIMEE
Le 24/09/2017
A UNE AIMÉE
Passant ton sourire au-delà des larmes
Passant outre le pire avec ton âme
Tu conquières le monde avec tes rêves :
En lumière féconde où tu relèves
Sur tes yeux : les vagues d'un océan -
Dans tes lèvres s'élague incandescent :
Le feu où toute joie ici tu attrapes
Contre le doute qui parfois te frappe -
Tes cheveux dans leurs braises te couronnent -
Et je te fais cet aveu qui résonne
Pour ton être qui l'aura entendu
Peut-être – comme ton aura : tendu
Dans un amour retrouvé que tu vois
Si bien soulevé – hors-mur - pour ta voix -
Tu l'as attendu : ce chant gai d'Orphée
Tant rendu à toi : ô Si jolie fée -
Le chant du vent souffle dans l'amertume
Juste là : au ballet du grain d'écume -
Caresse ton visage – le dessine
En clef d'un paysage – dissémine
Dans ton cou : les méandres d'un plaisir
Jusqu'aux courbures ambrées à saisir
En source et soie de ton corps si aimé
Que je sens passer tout décor tramé
Gagnant sur l'automne tant de soleil
O compagne – qu'en nous sonne la veille !
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