Le 24/09/2017
A UNE AIMÉE
Passant ton sourire au-delà des larmes
Passant outre le pire avec ton âme
Tu conquières le monde avec tes rêves :
En lumière féconde où tu relèves
Sur tes yeux : les vagues d'un océan -
Dans tes lèvres s'élague incandescent :
Le feu où toute joie ici tu attrapes
Contre le doute qui parfois te frappe -
Tes cheveux dans leurs braises te couronnent -
Et je te fais cet aveu qui résonne
Pour ton être qui l'aura entendu
Peut-être – comme ton aura : tendu
Dans un amour retrouvé que tu vois
Si bien soulevé – hors-mur - pour ta voix -
Tu l'as attendu : ce chant gai d'Orphée
Tant rendu à toi : ô Si jolie fée -
Le chant du vent souffle dans l'amertume
Juste là : au ballet du grain d'écume -
Caresse ton visage – le dessine
En clef d'un paysage – dissémine
Dans ton cou : les méandres d'un plaisir
Jusqu'aux courbures ambrées à saisir
En source et soie de ton corps si aimé
Que je sens passer tout décor tramé
Gagnant sur l'automne tant de soleil
O compagne – qu'en nous sonne la veille !
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