L’ACCROCHE-CŒUR
J'accroche les feux de la ville aux regards
lumineux des amoureux et me garde de
l'ombre qui déborde en ciel l'horizon
stellaire des murs braisés trop rangés .
Les arbres parlent en filet d'émeraude :
Cette incandescence qui érode le temps .
L'automne - doux encore – soigne leurs
mots qui effeuillent un silence roux plié
au temps qui s'en va dans la veille où l'at-
tente ne creuse pas sous les pas derniers
qui ont déjà chanté la rébellion contre
toute mort de l'humain qui se tait ...
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