AVANT LA NUIT !
Elle est terrible cette
caresse où la « Gueuse »
Se terre si indicible et
s'évanouit
Insensible aux tresses de
lumière moqueuse
Qui traverse la messe
blanche avant la nuit !...
Tu creuses dans ces mèches
d'or où on l'oublie
Son décor ne nous allèche
plus dans la ville...
Si notre cœur s'assèche
en servile repli :
Tout apôtre du corps qui
la dépêche est vile
Veille l'Icare à la
mesure d'un océan !
Il n'égare sans futur
l'accent du soleil...
Belle allure a sa voix
s'égayant dans le tard !
Son regard en épure voit
– se pressent : art
Car c'est à l'azur qu'il renvoie tant de merveilles
Il boit à la treille où
la nuit est sans céans
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