Le 7-05-2020
DANS L'INSTANT LA DÉTRESSE QUI SE CONSUME
ALLUME LE TEMPS DE LA TENDRESSE CONFINÉE
Matin doux …
Flirtant avec les toits : zig-zag d'ailes...
D'ailleurs... Et
soudain... : Par vagues : les hirondelles
Qui sans stridence rendent
léger le silence
Pour nous abréger le
temps de prendre présence !
De l'azur un elles
viennent poser les balises
De notre printemps pour
qu'il se revitalise
En ce commun exil forcé
derrière murs...
Que la pensée de la ville
prenne autre allure !
Avec elles ce poids du
lointain senti proche -
Que des nichées d'amour
épousent et approuvent -
Pèse moins que l'écrin
de plumes qu'on y trouve :
Ce secret jamais éteint
que notre âme approche
Or franchir de
l'océan-ville les distances
Y sentir la foulée du
monde en conséquences
C'est un pas d'aile
qu'hirondelle ne fait plus
Dés que posée sa ronde
en lieu qui lui a plu
Qui connait exil misère
labeur de l'Humain
Ne renait dans la ville à
l'heure de la « toile »
Et si du cri de
l'hirondelle il ne se voile
C'est qu'au soir il prise
ses ailes pour demain
Car si l'aube n'est pas
rancunière en amour
C'est qu'elle a toujours
été sobre en sa mémoire
Le cri des colombes la
mesure toujours
Pécunière Fortune n'y
impose moire !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire