Paris Le 3-12-2021
FAIRE GRANDIR L'ESPOIR AU MIROIR DU TEMPS
Si le gris de misère est ton ciel d'horizon
Qui te mène en désert où tant de murs se dressent
Crée toi donc un soleil qui n'assèche raison
Comme azur en éveil d'où sort ce qui redresse
Le Rien y subsiste ? Qu'en un tout reconstruit
Ton poème y persiste ouvrant l'autre à l'aurore
Gardant pour ses lunes le pourquoi d'aujourd'hui
Qu'en pensée s'assume le vrai d'actuels corps
Qu'en chant de bohème tu gardes fantaisie
Ton désir n'y traîne qu'un réel à reprendre :
Monde qui l'arrête quand des fruits dessaisi
Tu sais que s'y apprête ton bien qui n'est à vendre
Ce chant que tu aimes en ville de Paris :
Fleurs de rêve parsème en révolte qui charme
Nouveaux temps où reluit tout ce vague dans l'âme
Mais attendent de pluie ce qui lave et sourit
Et que sorte en ta vie ce courage écumé
D'océan-ville et – ravi à la mélancolique
Illusion qu'automne noie toute la musique
De souvenirs qui sonnent – l'aujourd'hui : vas tramer
Non arraché du monde essaies-toi bien levé
A Moment pour qu'y gronde en très forte mémoire
Un vent contre Immonde tenu là dans la moire
Du froid monstre et : sonde le nouveau entravé
Que s'évanouisse dans miroir d'aujourd'hui
Figure où pâlissent espoirs de beauté libre
Prince y salit Justice et la met dans la nuit
Qu'on y revoit en lisse l'Égalité qui vibre
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