Paris Lé 2-11-2021
OU VA LA LE TAUX DE PROFIT DU CAPITAL : TENDRE
Taux maximum s'épuise et mange à rabaisse
Qu'en sa source puise pour tuer concurrents
S'il ne socialise plus là – voulant l'encaisse
Qu'il délocalise créant armée d'errants
Quand aller ailleurs coûte il a besoin de l’État
Il faut bien qu'à l'écoute il éponge sa dette
Se multipliant il tue travail en tête
Or tant d'actions liant virtuel en ses états
Sans consommation : gangrène irréalité
Il perdrait ses graines pour – en biens – se reproduire
S'il ne peut fusionner valeurs pour tout acheter
Qu'il fabrique en monnaie de quoi réel l'induise
Mais que faire en ce décor si taux de la monnaie
Dépend bien encore des États qui le baillent ?
Oui ! Banques industries doivent bien fusionner
Or il sait – sans patrie – que des rivaux l'assaillent
Taux – il cherche alors en guerre et dans tous ces pays
Où il peut mettre ses fers: richesses nationales :
Vol : accumulation primitive faillie
Pour ces jeunes nations mais il trouve rival
Infernal est ce taux qui pays conditionne
Par grands coups de râteau – en pur pirate il joue
Achète ces États et leurs besoins patronne
Prince en notre État-Citadelle s'y dévoue
Puis passant outre État il fait son territoire
Trafique avec malfrats prônant leur « Paradis »
Spécule sur armes puis prend tous les radis
De médias leur ôte âme leur offrant bien à boire
Mais lui a toujours soif car il a trop grossi
Son intérêt se coiffe en chevelure monstre
Qui se traîne partout où l’État est assis
Pourtant ne lui prend tout – qu'il l'appuie le démontre
Il s'est conquis un empire il veut le conserver
Et son mouvement vire : il lui faut être stable
Donc ne veut plus qu’État vienne là l'entraver
Il lui offre grands plats pour qu'il soit bien aimable
Or malheureusement - « ce Droit » toujours l'étouffe
Il veut que Prince aimant lui soit bien sans esbroufe
Qui va donc nous faire guerre pour nous défaire
Cassant ce qui nous sert voulant nous faire enfer ?
Mais le profit malade voulant monde investir
Relevant sa garde trouve alors sur sa route
Puissants qui se bardent d'intérêts qui déroutent
Son sens qui se farde de là bien se ressaisir
Notre État lui fait tant de lettres de créances
Pour qu'il vende à son souhait de la vraie production
Pour la consommation – Il entre en concurrence
Qui lui fait sommation : limiter diffraction
Ces puissants vendent Ici : la consommation
Pour taux où notre État ne peut jouer protection
Il garde profit en plats pour restructurations
Là-bas où taux commande – et guerre va en tension
Déjà pour des puissants le pire aussi joue
Peuples se se sont levés pour la vraie liberté
Qui les rend impuissants et les met à genoux ?
Encore : taux levé qui les pousse au « Léthé »
Mais pour super-puissants avec taux de profit
Et soumis impuissants : peuple libre défie
Or leurs rivaux puissants se contentent de guerre
Locale où le sang de peuples est un enfer
Profits rivaux d'accord : pas de peuple levé
Rien ne vaut encore que profit maximal
Et toute la tactique prend un tour radical
Si le taux le pique : stratégie entravée
Profits non séparés de la super-puissance :
Qui y voit donc l'arrêt de la sainte croissance
Prince y est garé y croyant sans distance
Pour rivalité-guerre en profits pour relance
Peuples interposés pour guerre qui s'annonce
Et pour redisposer profits indépendants :
Forcer puissants États d'intégrer dépendants
Profits super-puissants où d’État taux s'enfonce
Là importent peuples pour empêcher que gronde
Catastrophe où poulpe accordant super-puissance
Cherche à nous embarquer appuyé par l'errance
De notre État sans clef pour autres profits-monde
Sur ruines refaire en écrasant tous les peuples
Taux chuté en enfer – qu'il renaisse bien meuble
Travail forcé à guerre puis là : totalement :
Par profit et ses fers en bottes-agréments
Que renaisse en mouvement : Paix – Égaliberté
Le taux de croissance ne cherche plus que guerre
Dette pour profit ment et écrase Cité
Qu'ouvriers peuples lancent défi contre Enfer
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