mardi 4 août 2015

DU SILENCE DES HAUTEURS AUX VOIX DES MUTINS



DU SILENCE DES HAUTEURS AUX CHANTS DES MUTINS




J'accroche les voix au silence des hauteurs
Elles s' rassemblent sans un atome de violence
L'électron libre – le poème – entre en leurs cœurs
Et fabrique un vertige où roule la patience

Une musique magnétique nous y tient
Toute la maisonnée en remue et résonne
De tous ce bien secret s'arraisonne en un lien
Qui comme une mue encore là nous façonne

Voix ! Vous aimez pavoiser avec les lutins
Sortant des forêts pour aller toucher les cimes
Vous les rencontrez ici leurs chants de mutins
Sauf à vous emprisonner dans des murs intimes

Dans toutes les trames où traînent les nuées
S'aventure sur rocs et neiges la lumière
Qui trace des futurs au sein des trouées
Où chaque accent de nos voix au monde s'éclaire

Qu'importe vitesse ! Qu'importent les courants !
Qu'importe l'évanouissement des blancs marbres !
L'air se piquera encore au chant des errants
Pour – du savoir – alimenter nos moindres arbres

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