EXIL ET SOLITUDE
La pensée de la solitude
Sourit dans les lèvres de
l'exil
Qui attrapent le chant de
l'oubli
L'armant d'insouciance
Tu empruntes
Ses ailes à
L'hirondelle
La citadelle du silence
Noyée sous de noires
nuées -
Nous essuyons
Nos voix
Contre cette armure du
temps
Et nous bégayons
En clamant
Le tendre
Malgré le fer des orages
S'approchant
Ainsi s'égrène le
chapelet des heures
Et l'exil s'ouvre aux
rencontres
Qui appellent le soleil
Qui appellent les
Grands airs
A gravir
L'incertain
Pour en renouer les
racines lointaines
Et – pourquoi pas -
Pour museler
Le tonnerre
Qui nous cherche
Notre chemin palpite
d'innocence
Que nous prenons au vif
Des mots où court
L'amitié
Dans l'instant -
Sans attente
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