dimanche 23 août 2015

AU BORD DES CIMES SE LIE LE VENTRE DE TES MOTS




AU BORD DES CIMES SE LIE LE VENTRE DE TES MOTS



Cherche sur les cimes poudrées de neige
Le flan pur où s'attache le ventre
De tes mots...
Ils se dépoussiéreront
Et te feront sauter
Des murs de
Pierre
Ils te libéreront des prisons mentales
Tu n'en emporteras aucun cri
Dans le frisson
Du soir

Comment pourraient-ils vibrer
Sur la fibre de ta voix
Sans que leur
Modulation
Ne s'exerce pour les amis

Voilà pourquoi – ô Amis
Nos mots demeureront
Familiers des cimes
Qui nous offrent
Les baisers
Même si
Les sauvages nuages
Nous masquent
La chair des
Plus hautes

Mais toi qui danses avec tes mots
Ne calcule rien qui
Les embaume...
Ils seraient
Pétrifiés
Et s'ils te consument
Rends-les au fontaines de jouvence
Tu les boiras
A leurs cascades

O Vous qui soufflez dans le cristal
Le verre de l'amitié -
Que votre feu
Soit ce chant
Changé en
Vive voix
Désaltérante
Contre la sueur du vertige
A la porte des
Sommets

Cette voix emportera loin... Loin
Tes mots qui glacent l'intérêt
Et tu te réchaufferas
Dans la nuit
Avec
Une liberté non soupçonnée
Par les chiffonniers
De la pensée
A vendre...

Loin … Loin … Près … Tout près
Des Prométhées déchaînés
Et des enfants qui
S'émerveillent
De l'horizon
De neige
En surplomb de toutes nuées
Là en un cœur étoilé
D'amours demeurés
Rebelles à tout
Enfermement

Et...Pour cet infini qui
Traverse le temps
Et l'espace -
Le moment vif
Où se rehausse toute pensée
Viendra sortir du
Ventre des mots
Tout calcul et
Tout ressentiment

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