AU
BORD DES CIMES SE LIE LE VENTRE DE TES MOTS
Cherche
sur les cimes poudrées de neige
Le
flan pur où s'attache le ventre
De
tes mots...
Ils
se dépoussiéreront
Et
te feront sauter
Des
murs de
Pierre
Ils
te libéreront des prisons mentales
Tu
n'en emporteras aucun cri
Dans
le frisson
Du
soir
Comment
pourraient-ils vibrer
Sur
la fibre de ta voix
Sans
que leur
Modulation
Ne
s'exerce pour les amis
Voilà
pourquoi – ô Amis
Nos
mots demeureront
Familiers
des cimes
Qui
nous offrent
Les
baisers
Même
si
Les
sauvages nuages
Nous
masquent
La
chair des
Plus
hautes
Mais
toi qui danses avec tes mots
Ne
calcule rien qui
Les
embaume...
Ils
seraient
Pétrifiés
Et
s'ils te consument
Rends-les
au fontaines de jouvence
Tu
les boiras
A
leurs cascades
O
Vous qui soufflez dans le cristal
Le
verre de l'amitié -
Que
votre feu
Soit
ce chant
Changé
en
Vive
voix
Désaltérante
Contre
la sueur du vertige
A
la porte des
Sommets
Cette
voix emportera loin... Loin
Tes
mots qui glacent l'intérêt
Et
tu te réchaufferas
Dans
la nuit
Avec
Une
liberté non soupçonnée
Par
les chiffonniers
De
la pensée
A
vendre...
Loin
… Loin … Près … Tout près
Des
Prométhées déchaînés
Et
des enfants qui
S'émerveillent
De
l'horizon
De
neige
En
surplomb de toutes nuées
Là
en un cœur étoilé
D'amours
demeurés
Rebelles
à tout
Enfermement
Et...Pour
cet infini qui
Traverse
le temps
Et
l'espace -
Le
moment vif
Où
se rehausse toute pensée
Viendra
sortir du
Ventre
des mots
Tout
calcul et
Tout
ressentiment
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire