LA OU SE FONDE L’AIMER
Les courses folles de tes mots
Valent bien un baiser
Qu’ils tournent sans-cesse
Autour des mèches blondes
Où s’accroche le diamant
D’un sourire
Qu’ils franchissent son soleil
Quand le ciel noircit
Entre pluie et nuit
A l’ombre advenue
Tu bleuis son corps
Elle t’envoie un incendie
Et – de ses cheveux au vent
Aspire tous les feux
Séparant les mots
En futaie de ton désir
Tu soulèves la trappe où dormait
Le clavier de ta tendresse
Et la ville semble île – clairière
Où – d’une caresse sur ses lèvres
Se fonde l’aimer
Tu ne la noies pas
Dans des dragonnades
Tu glisses dans ses bras
Comme en une promenade
Dans des pétales en fleurs
Le vent nocturne ne les dissémine pas
Et le rouge d’une enseigne
Vous couvre
Sous un recoin de pierre mate
Elle saisit d’un regard-flash
Le chanfrein de ton visage
Puis te souffle une houle
De regards langoureux
Tu oublies l’éloquence guerrière
Et tu opères un repli
Sur sa chair
Le silence et la rumeur urbaine …
Rien ne vient plus écheveler la joie
Ce sont deux mots
(Pour mille et un mots)
Que sa tendresse accueille
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