MONDE – TERRE – TEMPS ET DESIR
Le temps que l’on n’attend pas
Est à l’envers de la promesse
Il vibre avec le hasard
Et s’emporte avec la terre qui tourne
Le temps des frimas
Celui des vents en tempête
Celui des tremblements de terre
Des ouragans
Où la terre imprime sa trace interne
Celui des convulsions du désir
Implose où « ça » cogne
En une âme et un corps
Celui de la perdition
Où « ça » imprime sa trace interne
Mesure pour mesure
Rien n’y fait
Promesse perdue
Et – sans boussole –
Tout tourne en vitesse – précipitation
« ça » accuse le destin
Mais l’aube des hasards clandestins
Mesure aussi l’Homme
Elle lui trace un chemin
Le temps des monstres est hystérique
Leurs spasmes qui –
Partant de leur présence à tout prix –
De la nouveauté à tout prix –
Préparent les incendies des cœurs
L’histoire remue-remue
Mais n’avance pas
Autres traces – autre chemin
Les mains-les pas
Hors des cycles du monde
Dans ceux de la terre
Quelques soient ses mystères
Les mains-les pas
Pour bâtir un temps pacifique
Où – seul le désir s’accorde
Avec le besoin
Et la terre tournera
Dans la justesse et la justice
Cosmologiques de ses biens
Avec la lampe d’Aladin
Souffler un grand vent
De générosité et d’amour
Qui ne nous séparera plus
Des catastrophes
D’une terre
Et d’un désir inquiet
Par la guerre
Un pas de plus
Et des mains qui s’entrecroisent
Saisiront l’aube des hasards clandestins
Pour accompagner
Le divers
En une même source
De fraternité
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