CROISEMENT DU VERTICAL DANS L’HORIZON
La rumeur : ce souffle qui ronfle
Dans la longueur – par intermittences
Et alimente votre ivresse
Oublieuse de l’averse
Votre humeur qui enfle
Dans les sourires
Et vous hante
De soupirs
Pour
Ces hauteurs
Où culminait votre silence
Pour une voix
D’accueil
Que vous mêliez
A ces dames blanches
Verticales
Ici : toutes ces paroles
Oubliant le morne ciel –
Roulant avec la haute amitié
Pour refouler la raison sauvage
Hors du sage horizon
Où sont liées
Les différences
Ici où l’inconnu ne se nourrit
D’absence et ne vous met à nu
Ici : vous buvez le lointain
Vous vous saoulez
En montant dans
Le train aux mille étoiles
Qui tournent légères
En tassant
La nuit
Comme en un seul baiser
Lumineux …
Ces voix filantes fusent
Au hasard qui les unifie
En une seule toile
Où vibre la présence
Et s’ébruitent les séparations
Malgré les murs qui
Les enserrent
Un seul instant où varient
Toutes les musiques
En une seule et
Commune paix …
Là près des arbres se dénudant
D’où valsent comme
Des pensées
Roussies
Comme
Les feuilles déclinant
Le savoir du temps
Sans oubli
Là près des bras de Marianne
S’affairent les raisons proches
Du cœur flambant de
L’accueil
Vers
La veille – vers le guet
Où ne chante que
La tendresse à
Conquérir
Sur les pas d’un silence inquisiteur
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