DES TROPISMES A LA
CIRCULATION VORACE
Les tropismes de la ville
en éveil
Macèrent dans la montée
du soleil
La fraîcheur fait peau
neuve dans le ciel
Qui prend d'abord la
couleur du miel...
Premiers éclats d'or sur
un coin de place :
Moment de la furie
automobile
Qui – là – imprime
d'un seul coup sa trace
Nous faisant sortir en un
train habile
De toutes nos rêveries de
Nature
Pour nous forcer au
présent sans futur
Et la circulation vorace
et pleine
Nous brûle dans les
glaces de sa scène !
Oui ! Soleil !
Si nous ne te voyons pas
Nos cœurs se perdent dans
les pas
Des seules disciplines
chaotiques
Qui drainent le travail
hors des musiques
Du temps avec silences
impromptus
Où pourrait rêver
l'Homme mis à nu
Par cette lumière de
majesté
Qui harmonise cité et
bonté
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