vendredi 24 avril 2015

DES TROPISMES A LA CIRCULATION VORACE




DES TROPISMES A LA CIRCULATION VORACE



Les tropismes de la ville en éveil
Macèrent dans la montée du soleil
La fraîcheur fait peau neuve dans le ciel
Qui prend d'abord la couleur du miel...

Premiers éclats d'or sur un coin de place :
Moment de la furie automobile
Qui – là – imprime d'un seul coup sa trace
Nous faisant sortir en un train habile
De toutes nos rêveries de Nature
Pour nous forcer au présent sans futur

Et la circulation vorace et pleine
Nous brûle dans les glaces de sa scène !
Oui ! Soleil ! Si nous ne te voyons pas
Nos cœurs se perdent dans les pas
Des seules disciplines chaotiques
Qui drainent le travail hors des musiques
Du temps avec silences impromptus
Où pourrait rêver l'Homme mis à nu
Par cette lumière de majesté
Qui harmonise cité et bonté

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