INTÉRIORISER LA
RENAISSANCE
La puissance du souvenir
Pour les marelles de
l’enfance -
Ciel au paradis du sourire
-
Redit le beau temps de
présence...
Printemps où s'éveillent
les sens
Avec les fleurs qu'il fait
élire
Sur peau de femmes – en
essence
Comme de si tendres
élixirs
Que le poète en
transhumance
Puisse redonner tant à
lire
Dans nos pays en pleine
errance -
Qu'il nous émeuve avec sa
lyre
Jamais ! O Grand
jamais l'absence
A la misère et ses
soupirs
Ne lui tiendra lieu
d'apparence
Il en glacerait pour le
pire
Des uns les autres en
puissance
Il n'y a aucun point de
mire
Que la force de
renaissance
Par delà tout ce qui
s'admire
En nous-mêmes
l'indépendance
Ne viendra de tous ceux
qui tirent
Sur d'autres dans la
dépendance -
Mais de la paix qui les
attire
Pour qu'avril impose
l'aisance
De tous ceux qui tournent
et virent
Ne cherchons pas les
subsistances
Autour d'Hiver et ses
empires !
Peut-être qu'une vraie
distance
D'avec tous ceux qui
veulent nuire :
Princes-tyrans et leurs
beaux sires :
Leur prescrire notre
existence...
Pour le garder notre seul
sens
Au chemin de l'épanouir :
Cette si belle
fluorescence
De la justice en devenir
Quand la plus tendre des
enfances
Hors de l'exil – laisse
reluire
En nous suggérant
l'innocence
De l'éclat de paix sans
trahir !
Quand tant de mitraille
leur lance
La mort sans plus même
avertir
Sans leur laisser aucune
chance...
Il n'y a de frontières à
tenir …
Sauf celles de tous les
empires
Et des différentes
puissances
Qui s'entendent donc pour
le pire :
Les richesses et leurs
appétences
C'est avec ça que le
bon-sens
Pour un renouveau à venir
Doit rompre avec grande
insistance
O frères humains tenez
l'ire
Et abandonnez le silence
Qui ne vous permet de
choisir
Que des hommes de
providence
Fiers d'avoir tout à vous
saisir
Dans son rêve un poème
encense
Vos rêves qu'il cherche à
servir
Pour Printemps comme neuve
enfance
Sortie de qui peut
l'asservir
Demeure !
Désobéissance
A tous ceux qui veulent
haïr
Par la vile loi
d’obédience
Ceux qui résistent sans
faillir
Le chaos et son insistance
Cherche les mémoires à
salir
Et toutes bombes à
outrance
N'entretiennent que les
vampires
Les massacres sous
surveillance
De tous les esclaves
d'empires
Ne cachent la vraie
espérance
D'un printemps neuf pour
en finir
Avec ce qui barre toute
alliance
Entre tous êtres qui
aspirent
A partager leurs
subsistances
Malgré ceux qui les en
retirent
Avril ! Grandis la
résistance
En de mêmes cœurs qui
respirent
L'air de toutes les
différences
Sous un soleil qui en
transpire !
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