L'ERRANCE ET LE JOUR QUI
VIENT
Il y a l'errance en moi
Qui frissonne le jour
Et distance en émoi
Qui raisonne toujours
Quand la lune se baisse
Quand s'allume le stress
J'habite le poème
M'habillant de bohème
Et le matin tout pâle
Je suis mutin qui cale
Au bord du sombre azur
Pour border mon futur
J'essuie toute la fièvre
Ruisselant de mes lèvres
Et embrasse bel or
Sur les traces d'aurore
Chevillant tous mes maux
A la vrille des mots
Je valse en la chanson
Dans un vaste unisson
Et opère mon voyage
Où je perds mes bagages
Et le « devil »
me prie
De mettre ville à prix
Misère s'abandonne
Se serre à ce qui sonne …
Je m'envoie en exil
Je revois ma grande île
C'est encore Paris
Qui au corps me
recrie... :
Cette chère allumeuse
O Sa chair vénéneuse !...
Qui peut prendre
l'ailleurs
Se rendre en beau tailleur
Dans le nid d'un lointain
Si ce n'est quand s'éteint
Le phare aux yeux d'Houri
Pour fier dieu-jour qui
rie
Grande Dame embrassée
Dans l'âme repassée
Dans l'âme repassée
En toute compagnie
Dans les routes d'amis
Pour la trêve des nuits
Au doux rêve qui luit
Et l'errance rappelle
Révérence qui hèle
En vitesse sauvage
Pour tendresse volage
En ce matin hâtif :
Les mutins furtifs
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