mardi 30 novembre 2021

POSITION D'AUJOURD'HUI SUR STRUCTURE ET MOUVEMENT DU CAPITAL - DU TRAVAIL ET DU PEUPLE - LE TOUT EN SUJET SORTANT DU FAIT DU PRINCE


Paris Le 30-11-2021


POSITION D'AUJOURD'HUI SUR STRUCTURE ET MOUVEMENT

DU CAPITAL – DU TRAVAIL ET DU PEUPLE AVEC PRINCE ET CONSORTS



Vérité ! Entrelace au mouvement réel

Ta beauté pour qu'y trace un bien libre arc-en-ciel :

Pays que n'effacent tous ceux qui le rabaissent

Hors-Droits qu'ils effacent pour qui tant le redresse


Qui – l'ouvrier niant – hurle tant aux racines ?

Qui – notre peuple épiant veut tuer la Justice ?

Viens Ici voir – Ami : notre droit qui s'abîme

Quand de son grand semis notre pays s'éclipse


Or l'essence et l'âme en pays : qui la mendie

Aux puissants : se pâme si son indépendance

Si vite disparaît – spéculant p'tits radis

Pour le dit « Pré-Carré » vol : monde-actions s'y financent


Dette dividendes est « Sainte Économie »

Offres et demandes pour le « Saint Bénéfice »

Et la « Sainte valeur » du Profit sans Justice

Que son taux soit à l'heure-monde on crée l'ennemi


Or Capital bien voit où travail est moins cher

Qu'on l'entende la voix de juste intelligence :

Qui donc fait ce chantage à l'ouvrier qu'il ferre :

Où bien tu dégages ou au maigre – hors-droits t'avances !


Entendez bien le Prince et sa si fausse science

Qui dit « Révolution » le Travail assassine

Chante en dévotion le Capital qu'il sublime

Si l'ouvrier n'en meurt – dans la guerre fait patience


Plus d' « Enrichissez-vous » ! Qui formation tuant

Casse école dévouée contre analphabétisme

Pour tant d'emplois précaires où le corps est suant

Savoir est jeté en l'air et son gratuit s'y abîme


Prix du travail s'affaisse ici en capital

Où tant se rabaissent de grands privilégiés

Qui encore pour miettes vendent frère ouvrier

Pour profit dans l'assiette – à la gens patronale


Prince qui tant se voue au faux en tout son corps

Là encore bien joue : l'« État-Providence est mort » !

Mais en sa violence qui nie réel qui dure

Il ment reniant dépense où public se rassure


Sa guerre est bien des rois en père pénétré

« Fouettant » hors des droits « ses fils bien impuissants »

Et trouve en Capital de quoi « remettre en sang »

La liberté égale où peuple fut entré


Tout – Reniant Tout – il ouvre malgré lui

A des gens bien debout une toute autre séquence

Ils pensent le monde sans « État-Providence »

Dégagés de l'Immonde ils voient Commun qui luit


Hors de la concurrence hors civiles tensions

Et brisant l'ignorance où prince hèle intégrisme

Ils reprennent l'histoire et la font vivre en lions

Du Peuple : ouvrant mémoire et sortant de l'abîme


Que tout le « monstre froid » devienne une entreprise

Ils savent qu'en son droit le Peuple perd toute prise

Qui refait « régalien » : ce pire dans le « monstre » ?

Pour qu'ainsi tout le Bien Public perde sa montre ?


Les gilets de soleil n'en sont ressentiment

Mais tracent en éveil une sortie qui ne ment

De la si pauvre arène que les princes défendent

Quand pauvre en Système consomme sa descente


Et quand actions-Capital démultiplient profit

Il n'est pas radical : L'impôt sur la Fortune

Est-ce bien radical  : « corrompus d’État ! » non immunes

Paye à tous minimum smig relevé : défi ?

Relève maximum de l'aide à l'handicap

Retraite pour tous  :Sa réforme à la trappe !

Tant de choses encore avancées contre prince

Dans l'arène en son corps ce beau mouvement grince

Liberté – Dignité – Paix et Justice !

Le prince si gâté tempêtant aux abysses

Leur a crevé tant d'yeux avec belle police ?

Combien : blessés sérieux ? Qui est au calme encore en lisse ?

Et les morts oubliés comme pour Adama ?


Mais prince a eu beau « rugir » restent là tant de lions

Qu'il trouve son plaisir à diviser le Peuple

C'est qu'il pense vraiment qu'il est encore aveugle

Il en est vrai mal aimant le mangeant d'élections


Terminer l'affaire en ami du Capital :

Donner à « brave ennemi »: laisser-passer banal

C'est question de tactique où se réduit sa musique :

Qu'il paraisse pratique en jouant centre sa balle


Qui aura donc tout fait pour créer la zizanie

En jouant avec l'effet de la sale « francisque »

Pour le pire massacre qu'un régime ait commis

Celui qui consacre milliers de massacres tragiques


Oui ! Car prince se tait – or devant l'infamie :

« Francisque » donc était du Peuple : belle amie

Puisque ce « brave ennemi » tend bien à ce mensonge

Puisqu'il déclare ennemie religion qui le ronge

Prince en loi radicale y voit bien ses effets

Pétain pour Capital lui fait lien pour les faits


Que Capital pour lui soit guerre contre peuple

Avec ce rien où il luit : désignation d'ennemis

En finir avec droits et trouver filon meuble

Où ouvrir belle voie ne perdant ses amis


Capital veut Guerre : peuples interposés

Lui qui a rivaux sur terre et veut s'y opposer

C'est ce que comprennent là les gilets de soleil

Là quand ils aiment voir des peuples qui s'éveillent


Reste à paix mondiale de franchir une étape

Renvoyer cette balle à tous les mouvements

De liberté réelle en traverse des caps

Quand s'y portent ailes d'ouvriers la semant !

 

samedi 27 novembre 2021

"DU SEL DE LA TERRE PEUVENT MONTER ENCORE LES FLEURS HORS-GUERRE DU CAPITAL( guerre nationale et guerre mondiale)" Poème du 27-11-2021


Paris Le 28-11-2021


DU SEL DE LA TERRE PEUVENT MONTER

ENCORE LES FLEURS

HORS-GUERRE DU CAPITAL


Le sel de la terre vous l'avez oublié

Vous préparez l'enfer – vous y êtes pliés

Après la tragédie vous mettez tout en farce

C'est votre comédie pour garder bien vos places


De la guerre riez pour bien la préparer

Nous mettre à vos pieds et au faux nous ferrer

Vous n'avez oublié que pour vos belles rentes

Il vous faut l'ouvrier qui – là – plus ne s'enchante


Vous niez le pays – pour « francisque » jouez

Vous l'avez tant haï quand les justes vous piquent

Avec habits-soleil – vous qui êtes roués

Vous ne voyez qu'en veille en sort autre musique :


Pour que tord absolu ne soit pour l'ouvrier

Pour qu'en corps dévolu il ne soit pas plié

Pour tout intellectuel – que son savoir gratuit

Diffusé à la pelle appuie Peuple hors sa nuit


Qu'école avec recherche hôpital énergie

Ne tombent s'assèchent dans l'argent-gabegie

Que la pensée de nos gens s'appuie sur savoir

Qu'actions en capital ne soient tout le pouvoir


Que le besoin d'argent ne tombe en la misère

Et que le mal banal ne la conduise à guerre

Que l'intérêt public soit l'intérêt commun

Qu'il ne serve trafic pour tuer lendemains


Que notre justice soit du côté des femmes

Que n'y rentre en lisse « consentement » pour viol d'âmes

Que tous les gens âgés et que tous les précaires

Que chômeurs encagés : ne soient objets de guerre


Que respect soit donné à tous les travailleurs

Qu'ils ne soient damnés si sans racine ils demeurent

Et qu'ennemis du peuple ils ne soient désignés

Quand Capital Poulpe veut toujours tout gagner


Pour tous droits reconnaître en la loi souveraine

Notre Peuple à renaître hors guerre des arènes

Et pour que son grand Corps trouve la dignité

Pour tant de ses efforts – que paix soit liberté


Que les fleurs de la paix s'épanouissent en Peuple

Que la sauvage épée qui voudrait les couper

S'enfouisse en leurs pousses dans la terre bien meuble

Même si poulpe louche pour les y décaper


Mais que tous les pousses veulent s'y orienter

A l'air libre : n'ont frousse en Savoir-Vérité

Si les fleurs aujourd'hui : l'obscur hiver emportent

Dans l'heure de leur nuit aurore est guerre morte


 

vendredi 26 novembre 2021

"QUI DOMINE JOUE LE FAUX POUR LE CAPITAL" Poème du 26-11-2021


 



Paris Le 26-11-2021


QUI DOMINE JOUE LE FAUX POUR LE CAPITAL



Ils sont incapables d'amour : les dominants

Aujourd'hui affables dans le Rien et le Vide

Salissant le Peuple ils sont bien avenants

Pour tout le grand poulpe qui les engraisse avide


Et même quand ils jouent ils restent concurrents

Regardez comme ils louent Capital qui machine :

Voyez tous leurs amis contre Justes : ferrant !

Traitant en ennemis gens hors de nos racines !


Médiocres en amour – médiocres en pensée

Ils cultivent toujours mort de liberté belle

Veulent tuer Gai Savoir – déforment le Passé

Là pour qu'en leur miroir Futur ne les appelle


Pour eux rien n'est gratuit – donc : pas de vérité

Si jeunes en leur nuit au faux se désorientent

Poète à leur vrai ne nuit : amour liberté chante :

Beauté contre vains bruits : ne sont-ils enchantés ?


Qui dit bien détenir en « toile » le savoir

A son vide à tenir en Araigne-Pouvoir

Pour toujours contrôler qui – en vrai : lui résiste

Qui aime régaler les puissants qui l'assistent ?

jeudi 25 novembre 2021

"Allégorie d'Une Femme Et d'Un Prince" Poème du 26-11-2021


 



Paris Le 26-11-2021



ALLÉGORIE D'UNE FEMME ET D'UN PRINCE



Ensorcelée d'amour tu oublies l'infini

Qui couve tous tes jours de liberté qui chante

Tu batifoles en cage où tes désirs te mentent

Un juste partage s'interdit bien ton nid


Tu aimes protection d'un mâle père sec

Qui te prête attention en sa cour – comme un luxe

Ton corps : il maltraite – ta beauté il débusque

Comme décor qu'il traite en objet de high-tec


Des cadeaux il t'offre pour te faire briller

Il les met en coffre dès qu'on t'a vu au monde

Tu es alors jalouse il t'amène à plier

Quand tu es son épouse – à ses femmes qui sondent


Femme en monde fini : identité d'éclats

Tu demeures au nid où ta beauté est plat

Mangeable en chair et os par le si charmant prince

Qui te tient dans sa fosse et te garde en ses pinces


Maintenant en souveraine émancipe ton corps

De qui dans l'arène ta pensée colonise

Et ne joue la Carmen du grand amour déprise

Source-toi à fontaine en ouvrant ton décor


Et que coule jouvence en ton libre désir

Pour belle eau qui se lance en ta vie reconquise

Tu boiras à l'égale où se rend un empire

Où tout père féal abandonne sa prise


Tu toucheras l'infini d'où souffle vrai amour

Et le prince – fini – ne te jouera en cour

Pour un baiser fleuri tant et tant d'hommes pleurent

Tu les auras guéris – sonnant prince à ton heure


Or quand dans sa violence il nie toute oppression

Que consentement encense et te tient au silence

De toi dépend l'égal quand en vive passion

Tu montres qu'en banal il oublie que tu penses


Lève bien le drapeau de tempête en le vent

Et que – sans le repos – le prince bien savant

Perde toute pensée si – en guerre – il domine

C'est que tout s'est passé pour qu'il perde sa mine

mercredi 24 novembre 2021

" DU SILENCE AVEC L'AZUR A LA COULEUR DES VOIX AVEC NUIT - EN PARIS"


 



Paris Le 25-11-2021

DU SILENCE AVEC L'AZUR A

LA COULEUR DES VOIX AVEC NUIT

EN PARIS




Seul – circonvolutions du silence s'appuient

Sur belle suspension d'azur en la présence

De nuées qui enfilent au temps le jour qui suit

Bruit-flot où défile notre ville en tous sens


Que dans le soir vienne la masse accumulée

Sombre en nuées – elle enchaîne horizon à noir d'encre

Grossissant sur les toits – elle y tient comme un chancre

Elle anticipe voie de nuit qu'elle fait aller


Plus alors chant de ville en résonne – en rayonne

Qu'ici voix l'habillent d'un autre ciel pour veille

Où monte et se décille en treille : autre soleil

Toutes si habiles hors machoires-temps : sonnent


Instant où nuit venue – ne ruminant ciel sombre :

Pensées mettent à nu : mine arc-en-ciel : pays

Pour espoir revenu qui coule bielle haïe

De machine tenue au miel collant nos ombres


Paris roule dans l'heure et nous prend à demeure

Pour casser notre peur – tendre nuit au bonheur

Qu'au bruit chaotique s'indiffère qui pense

De ville la musique et : rêve hors-obscur lance

"DANS LA NUIT LE SOUFFLE DE VILLE" Poème du 25-11-2021


 



Paris Le 24-11-2021


DANS LA NUIT : LE SOUFFLE DE VILLE



Dans la nuit – ce qui valse en ce beau carrefour

En tout vraiment passe dans le secret des ombres

Encollées d'enseignes qui scintillent autour -

Souffle à perdre haleine : ville avant qu'elles sombrent


En rythme saccadé s'enrubanne au boulevard

Un flot qui vient scinder la parole au vacarme

Mais – lentement – les voix rencontrées au hasard

Polissent leur envoi pour la ville plus calme


Et la valse s'épuise en tout le carrefour

Qui déjà plus ne puise à des scintillations

Qui s'évanouissent là toutes tour à tour

Mais ici se glisse le partage en passion


Ce lieu : lèvre en boulevard frémit de belle veille

Où l'instant n'est bavard en ses sens bien serrés

D'envol en un baiser libre dans son éveil

Où reste bien rasé le bruit d'âme ferrée


Tous amants tous amis et toutes femmes libres

Grandissent au tamis des heures continuées

Hors rythmes du travail et toutes leurs voix vibrent

Ici : créant leur maille – elles y vont baigner


Se défait en cours lent ce qui n'est que l'attente

De vitesse – hors élan de pensées échangées

Le souffle de ville c'est bien là qu'ils le sentent

De lui ils s'habillent en n'étant pas rangés

mardi 23 novembre 2021

"DU PUITS DE LA NUIT EST SORTI UN BEAU JOUR URBAIN" Poème du 23-11-2021




Paris Le 23-11-2021


DU PUITS DE LA NUIT EST SORTI UN BEAU JOUR URBAIN



Le puits profond de nuit retient encore l'aube

De la ville les feux bouillent tous sur sa robe

Et des p'tits yeux de chats ronronne un aigre son

Mais – d'argent en rachat : puits lance horizon


Ombres funambules entre chien et loup

Mais loin : de l'or bouscule en fenêtre de ville

Comme une belle fée de sa main bleue habile

Tous les yeux si surfaits des chats qu'ils sont jaloux


Des colombes en l'air on sent bien crier le jour

Les soldats lunaires prennent là triste mine

Puis la toile d'arbres doucement s'illumine

Le voile de marbre sur la place s'ajoure


Monte alors la lueur qui touche tout trafic

Comme une grande fleur qui opère en musique

Où Marianne saisie éteint soldats lunaires

Et en Paris ainsi montre sa main si fière


Intense tout l'éveil brûle au rouge lointain

Paris souffle soleil pour signer beau matin

Et des enfants ouvrent alors grand toutes portes

Du travail qui trouve rythmes et tout emporte


Soleil alors tu viens ! – Travail qui ne te voit

N'est source qui te tient car sa force est sans voix

 

dimanche 21 novembre 2021

"Apulée Nous Envoie Son Âne" Poème du 21-11-2021


 



Paris Le 21-11-2021


APULÉE NOUS ENVOIE SON ÂNE



Tu rues patte arrière si obéissant âne

A mate lumière  sur ton patron insane

Prends alors bien garde à ses rictus si infâmes

Faux – il ne regarde que ce qui fric sonne âme


Toi qui toujours hennit et jamais le vrai ne vois

Aller bien vers ton nid – Ne rue ! Au Rien ne crois

Qui – cause en mal banal – toujours crée un écran

En causant radical en pattes dans le rang


Maintenant vois qui hurle tant contre paradis

Et toujours brûle qui révolté n'a radis

Pauvre âne ton espoir est-il encore à ruer

Contre grande moire ? N'en as tu assez sué ?


Et qui est aux anges quand le monstre redresse

En ta tête où se range : un pouvoir qui rabaisse ?

Bien sûr tu n'écoutes quand tu rues patte en l'air

A voix qui te déroute : un peuple sortant des fers


Tu te crois en peuple mais joues toujours pour poulpe

Si là dans ses meubles – patte en l'air tu bats coulpe

Tu attends quoi ? La guerre ? En quoi croies-tu ? L'enfer ?

Quand – épate au monde - rue encore l'immonde


Personne ne criera : tout pouvoir est aux monstres

Tout le monde rira : quand il perdra la montre

samedi 20 novembre 2021

"COMMENT VA LE SOUVERAIN CORPS ? " Poème du 20-11-2021


 



Paris Le 20-11-2021



COMMENT VA LE SOUVERAIN CORPS ?



Qui est comptable de l'indicible plié ?

On n'est pas coupable d'invisible catastrophe !

Quand le charivari est monté sur nos pieds

Qui a vu l'avarie ? Sont-ce des philosophes ?


Quand le bateau prend l'eau qui joue les grands seigneurs ?

Si tout va à veau-l'eau où est donc la montagne

D'où des Allô ! Allô ! nous font entendre l'heure

Capital en halo aime jouer la gagne !


Et qu'un vent très sérieux secoue navigation

Quelqu'un aurait-il yeux sur cette embarcation ?

Si des gens sont hors bord parle-t-on de noyades ?

Non ! Car notre Saint Corps est bien dans l'enfilade


Saint Capital est là il opère en fusions

Le Grand Corps bien à plat qui s'affaire en actions

Silence en machine – on dirait bien l’hôpital

Qui d'ailleurs usine – Colmate-t- on le mal ?


Mais aucun vent de fièvre ne secoue le Grand Corps

Sauf que sur ses lèvres on devine qui chuchote

Comme un « Grand Dessein » pour draguer vers un port

Bateau pour « Grand Machin » - Capital-Vie sanglote


Mais ô Sans surprise s'entend partout hurler

En leçon à prise sur bateau qu'en « étranges »

Pirates gens dévoient sans personne appeler

Cet énorme convoi pour qu'ailleurs il se range


Çà va ainsi : ces temps de si grande dérive

Sont peut-être inquiétants mais alors : qu'on les suive !

Dans machine en pays Capital en Cocagne

Voit que l'eau en saillie y déborde et tout gagne


Avait-on vu ceci ? Ces pirates maudits

Comme tous gens d'ici d'« étrange consonance »

Quand tempête regronde – étouffent paradis

Et Capital au monde ici suit la romance...

vendredi 19 novembre 2021

"LE TEMPS ET L'INSTANT: Manifeste" Poème du 20-11-2021


 



Paris Le 20-11-2021


LE TEMPS ET L'INSTANT

Manifeste

Aphorismes – Poèmes


Pour prendre l'instant vole bien le temps

La guerre du temps enferme l'instant

L'habit dans l'instant habite nos temps



I Vouloir passer temps à vivre l'instant

C'est un rien d'instant où se tue le temps


II Cet instant est feinte en passé d'étreinte

Chrono hors valeur : instant de contrainte


III Prends tout l'air du temps : Nature heure à faire

Action restreinte en chrono hors salaire


IV Où partage tend vérité d'instant

Puis : savoir en temps entrer dans l'instant


V Mais temps à passer pour vaincre douleur

Pour tendre hors-passé le temps vers bonheur


VI Instant sans astreinte est temps pour tout faire

Et s'étend hors d'atteinte : instant hors d'affaires



Seul : temps vertical sort du temps banal

L'instant au fil-temps l'effile et l'emballe

S'y tient : filament tranchant le moment

Du modèle-temps : virtuel aimant

Coupant magnétisme aux tenseurs qui rythment

Tous algorithmes – il les désarrime


Vient dans le discret pour temps infini

Cette voix d'instant qui vraie est bannie

C'est souffle du temps qui demeure sel

Où tend singulier : bel universel

Veut mort de l'instant : « la fin de l'Histoire »

Mais mate en l'instant : dogme en son miroir


Hors-place est l'instant en force des temps

Flot en artifice est factice instant

Où s'entend partage au su de la toile

L'instant-vérité est savoir qui l'étoile

Et la fin des temps en mort systémique

De son Rien étend pensée mécanique



« temps finalisé » : instant non pensé

« Projet dans le temps » ne peut l'embrasser

Promesse en le temps : tout l'instant s'aliène

Parties dans le temps en instant enchaînent

Futur dans l'instant : infini du temps

Temps discontinu : liberté d'instant


Temps irréductible : instant vertical

Tout l'instant possible est temps diagonal

Libérer l'instant du temps opprimé

Du travail qui tend le différent scié

L'instant où varie multiple plié

En pensées liées se trouve tramé


S'habillant d'instants – libre reste : temps

Multiple en multiple : instant preste danse

Qu'il vienne et se siffle en un temps bien dense

Le chant de l'instant – en musique tend

Tout le fil du temps qui porte et s'étend

Hors-vide en instant qui le vit hors rites

La mort ne l'attend que si Rien l'habite



Peinture en l'instant : beauté du temps plein

Son rêve en l'instant : la pensée l'atteint

Icare perd l'instant et brûle au soleil

On n'a pas vu temps de son vol d'éveil

Prométhée vole un temps qui brûle au feu

Il veut tant l'instant qu'il le met en jeu


Don Juan l'incompris brûlait tout instant

Dans un temps fini par désir latent

L'amour dans l'instant est fidèle au vol

D'un temps trop fini qu'il rend infini

Qui le pense honni si trop il décolle ?


Le nid de l'instant s'ouvre à l'infini

Et – sans protection – s'instruit d'attentions

Mais tension pour bruits toujours le dénie

Passion sans ennui prend son attraction

Baigné d'impossible il tient le possible

Pouvoir hors de cible : il le tient au crible

Vérité sensible – en savoir délivre :

L'indicible instant hors-pouvoir se livre


Partitions en chants il ouvre à musique

En tension sachant des airs fantastiques

Il sème poème essaimant l'éveil

Lors l'instant en veine accroche soleil


Que l'art confisqué par « Port Capital »

Cyniques à quai : tous en bacchanale

D'instant sans histoire – le privant de sens

Pensée trépanée meurt en Dieu-présence

Qu'en pure présence accourt et jouit

En morbide essence humain qui domine

Multiple infesté en temps qui lamine :

L'instant appâté tend fric en appui


Temps protéiforme en Chronos misère

Calibre tant l'Homme où Capital serre

Que multiple hanté tout décapité :

L'instant éclaté perd sa liberté


Qu'instant singulier où « Roseau Pensant »

Veuille bien plier – ni ange ni bête

Au « divertissement » - il en pousse quête

Pour ce qui ne ment : l'infini qu'il sent

« Causa Sui » sa joie défie tout le temps

Qu'en Nature il boit dans sa verticale

Touchant étoiles dans réel instant

Qu'éthique ne voile en valeur finale



Est nostalgique comme mer d'instants

Si abandonné à musique amère

Notre temps perd fuit en sel qui attend

Au sable l'appui des pas qui espèrent


Jeté au futur hors de la durée

Qui sans Nature se veut continue

L'Humain trempe hasard de tout rencontré

En lendemains d'art tiré d'instants nus


Le passé revient de mémoire-instant

Ré-attachant temps à l'universel

Tenant sens pensés pour présent en scelle

Sur flot embrassé qui en devenir tend

jeudi 18 novembre 2021

"Moment Du Réveil Urbain" Poème du 18-11-2021


 



Paris Le 18-11-2021

PLACE DE LA NATION


LE MOMENT DU RÉVEIL URBAIN


Dans la nuit – montée bleu-roi : première lueur

Virant vite au gris-bleu puis pâlissant profonde

Dans l'horizon-traverse où ville prend son heure

A l'instant se reverse diffus un clair qui sonde


Tout un monde en éveil dans l'ombre des passants...

L'indécis... Que s'essaye en sombre trafic dense

L'aube  vient caresse son mouvement incessant

Lampadaires cessent jeu-vigile hors brillance


8h

Le temps est à l'heure dans tout le ciel bleu-pâle

Chevauchées sans bonheur : le travail est en ruées

Des enfants aiguisent leurs voix pour – en savoir : muer

Les arbres remisent toile roussie en châle


Blanc l'horizon - soudain – s'y fond comme en un voile

Alors l'aurore atteint ce filet protecteur

Et la bure des murs de ville prend la moelle

Où d'un argent très pur des fenêtres crient l'heure


8h45mn

Et sur la place ronfle : intense tohu-bohu

Le grand flot qui gonfle presque ininterrompu

8h48mn

Vient soudain le soleil vif sortant d'un immeuble

Instant-jet à l'éveil de ville ouverte : peuple


9h

Lumière transfuge prend tout le macadam

La Marianne juge temps venu d'être Dame


9h15mn

Puis son souffle assaini place s'éclaire entière

Et le travail qui dénie au soleil tout réveil

Entre dans ses quartiers ignorant vie de pierre :

Ce beau miroir entier où le clair jour s'embraye

mercredi 17 novembre 2021

"CASSER LE MIROIR OBSCUR DU MAL BANAL" Poème du 18-11-2021








Paris Le 18-11-2021



CASSER LE MIROIR OBSCUR DU MAL BANAL



Que Terre soit ton toit

O L'Ami de Nature

Qu'au vent tu t'aventures

Quand l'oppression fait loi


Quand au pays des droits

Sans-cesse on te pourchasse

Qu'au virtuel étroit

On retient ton espace


Tiens encore ton corps

Hors des lieux qui l'aliènent

Garde bien ton aurore

Malgré ceux qui t'enchaînent


Que vive encore en l'espoir

Contre la triste moire

D'un mal banal qui foire

Un temps pour autre histoire


Chant de vie ! Interromps

Le vice en notre nuit

Qui tourne encore rond

Mais est touché d'ennui


Qui veut de nouveau nier

En mal bien habillé

Tous ces êtres sous hache

D'un Pétain loué en lâche


Et qui veut nettoyer

Du pays autre racine

Que français bien plié

Au monstre qui l'abîme


On voudrait bien en rire

De cette histoire au pire

Où l'on condamne le juste

Pour appuyer l'injuste


Mais elle a déjà tranché

Regardez comme ils bougent

En tous sens bien rangés

Dans leurs si riches bouges !


Ils n'empêcheront que montent -

Tempête en vent des rondes -

Ceux qu'ils ont insultés

Pour leur vraie liberté


Sont encore à chercher

Lune qui les déserte :

Ceux qui veulent hacher

En brume : aurore ouverte


 

Sur l'hydroxychloroquine encore avec Didier RAOULT

 

https://twitter.com/raoult_didier/status/1460905772817297410?s=20

"TOPIQUES DE LA VILLE PRIS DE L'INSTANT" Poème du 18-11-2021


 


Paris Le 17-11-2021

TOPIQUES DE LA VILLE PRIS DE L'INSTANT


Paix – pensée en Paris avant chute du jour

Sur angles équarris par frondes de lumière

Le temps fait son chemin et glisse sur la pierre

Novembre tient la main de la ville en son cours


Passants enfilent rues au trafic ponctionné

Par le travail bien bu – tous encore en son rythme

Avalent distance qui portant corps les lime

Enfants d'azur lancent des regards étonnés


Puis tout s'intensifie en vagues tourmentées

Au sombre qui défie l'océan de la ville

Qui n'ira pas en nuit au profond s'aliter

En son charme il reluit – mille feux y rutilent


Ronronnement incessant – notre veille mûrit

On gobe âme en passant de Paris dans sa treille

Où là nous nous saoulons comme de ses soleils

Au creux des murs sombres nous les tenons chéris


Aux boutiques valsent les couleurs bariolées

En l'instant l'espace se couvre de palais

Dont toutes les glaces ouvrent à la mémoire

De la misère où passe un fructifiant espoir


Paris s'enorgueillit – ville toute affrétée

D'avoir bien accueilli qui s'y est arrêté

Qu'elle ouvre donc ses bras à qui est dans son ombre

Elle fera choux gras pour ses muets comme en tombe


Danse en notre Paris lumière dans sa paix

Qui si dense marie l'obscur à son domaine

Et l'ouvrier en ses murs cherche comme elle mène

Sa si belle allure – de quoi s'émanciper


Tous vacants dans la nuit mais : bords d'océan-ville

Où l'ouvrier s'appuie – à quand : réveil fertile :

Travail sans capital et hors des origines :

Et peuple en capitale arrêtant la décline ?


Peuple dans la béance en ventre de Paris

Pour qu'encore on pense : ta jeunesse est pari

Pour plus belles veilles quand s'endurcit l'obscur

Si clouent futur soleil : idées lui mettant murs


Sans fin : la lumière ! Son savoir est partout

Qu'elle orchestre l'hier pour futur gageant tout

dimanche 14 novembre 2021

DEMANDE ET OFFRE DE TRAVAIL - L'évaluation et la Valeur Capital Poète du 14-11-2021


 

Paris Le 14-11-2021




DEMANDE ET OFFRE DE TRAVAIL

L'évaluation et la Valeur Capital



L'écueil de la demande est la « sainte valeur »

Or l'Humain sous commande est seulement ce qu'il vaut

Et le travail qui s'offre est ce qui équivaut

Qui aime chanter l'autre fait chanter « Valeur »



Liberté de rôle : sommé par Capital

Et à son école il existe comme atome

Au travail on le mise en élément de somme

Salaire – marchandise : valeurs bien égales



Que Valeur se tienne : casser vrai différent

Vrai différent ne tienne !: Valeur générale !

En Valeur qui tienne – vrai différent : errant



Valeur générale : vrai différent vaut rien

Valeur générale : différent égale rien

Le différent faux est la Valeur générale



Et quant à l'égal : le différent vrai est nié

Et tout vrai différent égal est oublié

RENCONTRE EN FLUX D'INSTANT Poème du 14-11-2021

 

samedi 13 novembre 2021

"POUR JADE - RENCONTRE EN FLUX D'INSTANT" Le 14-11-2021


 



Paris Le 14-11-2021

POUR JADE


RENCONTRE EN FLUX D'INSTANT



Jeune femme-lumière trace vif instant :

JADE en grâce entière dessine des figures

Et de mode restant – emporte le futur

Qu'en ses yeux elle étend pour suspendre le temps


En un charme elle emporte un monde aux fées fermé

Ouvrant bien ses portes en belle Mélusine

Pour qu'en nuit d'automne roussisse œil à tramer

Cœur-soleil qui sonne source qui imagine


Sourire déplié vibre en ses lèvres enjouées

Où esprit lié libre à la trêve des forces

Avec son ami cher – relève tous les souhaits

Que « Midi » en terre de Paris : paix amorce


De Montpellier traçant mer si féconde ici

Dans la ville-océan qu'elle allume en ses vagues

De voix dans ses couleurs – et elle brille ainsi

Dans veille en tardive heure et de tous bruits l'élague


Qui draine mémoire – jouvence aux souvenirs

Et perce sa moire pour clarté à venir ?

Jade en l'instant radieux redressant l'espérance

Sous son diamant précieux de tendresse en présence

vendredi 12 novembre 2021

LE GHETTO INTERIEUR" de Santiago H. Amigorena

 









"IL N'Y A NULLE FLEUR SAUVAGE" Poème du 11-11-2021




Paris Le 12-11-2021


IL N'Y A NULLE FLEUR SAUVAGE



Fleurs s'épanouissent : patience prolongée

Automne au temps se glisse en essence durable

Où leurs cœurs n'affichent leur beauté engagée

Temps hors lieux qui trichent sur leurs formes aimables


Si étant isolées sur grand champ cultivé

Que dans bourse et palais on les voie si sauvages

Si on veut les couper – si on veut entraver

Leur croissance en la paix – meurt sol sans leur ramage


Qui fait guerre à Nature en voulant les faner

Engrange pour futur des monstres surannés

Qui – dans tous leurs faux grains – épuisent ces fleurs belles

Et sans sol pour leur faim les mine telles quelles


Chœur : elles résistent dans l'humus du pays

Sèment et insistent pour habit non trahi

En montée dans leur cours : ces voix enchanteresses

Où s'apprend bel amour frère en juste tendresse

 

jeudi 11 novembre 2021

"LE TEMPS D'UN RECOMMENCEMENT ! "


 

Paris Le 11-11-2021


LE TEMPS D'UN RECOMMENCEMENT !



Oui ! De guerre et d'amour pas d'oubli généreux

Car tant de gens à mour-ir voudraient qu'on embrasse

Leurs lèvres en histoire au souffle malheureux

Et que dans leur miroir brille l'Humain en traces


En affres de guerre l'amour trouve son île

Cher Apollinaire Ta Lou y fut désir

Quand bombes en tranchée faisaient des morts par mille

Oui ! Nul ne peut hacher la mémoire-élixir


On ne peut rendre obscure : Humaine Condition

Qui la plonge en des murs pour qu'elle se divise -

Avalant son passé – honteux : il le révise

La salit : ramassée – enfermée sous-tensions


Il voudrait que crève : civil-souverain peuple

Non-serviles rêves s'en prennent à ce poulpe

Et moulent leur tendresse en partage et en paix

Mémoire y caresse sens : liberté drapée

mercredi 10 novembre 2021

"AUJOURD'HUI CASSANT LE SILENCE POUR UNE AUTRE HISTOIRE..." Poème du 11-11-2021


 


Paris Le 11-11-2021



AUJOURD'HUI CASSANT LE SILENCE POUR UNE AUTRE HISTOIRE



Du flux équivalent – paraître général :

Les moutons emboursés qui crient fort à la ronde :

Qu'en leurs ventres : allant sans question et banal :

« L'ouvrier : c'est passé ! » – envoient des chiens s'il gronde


En maille du monde l'ouvrier bien serré

Peut tailler en ondes le diamant des révoltes

Où – chair universelle – il fait corps en récoltes

Qui s'alimentent au sel d'une âme non ferrée


Oiseau cassant cage d'un travail mécanique

Qui ordonne pages d'une histoire en ciseaux

Il vole pour le meilleur sur sa tôle en biseaux

Et coupe la douleur d'un corps alors plastique


Qu'on veuille tout lui prendre – abuser de ses sens

Il n'a rien à attendre d'autorité de langue

Du p'tit maître qui chante au chrono qu'il encense :

Ce pouvoir que tant il vante : en pensée si exsangue


Machine automate – toile – avalant mains yeux

La pensée qui éclate : voile dans la figure

L'ouvrier se concentre et reprend au futur

Ce qui sort de son antre – en un temps plus sérieux

AFFAIRE KOHLER : LE SCANDALE QUI MENACE MACRON

lundi 8 novembre 2021

"Dégage-Toi Avec Un Pas De Plus" Poème du 9-11-2021




Paris Le 9-11-2021


DÉGAGE-TOI AVEC UN PAS DE PLUS



Ne porte pas ta croix et ta souffrance – ô Toi !

Dégage-t-en – bas-toi car ton droit est Justice

Nul maître en ta demeure à qui tu obéisses

Afin que grain ne meure : à la liberté bois !


Et que ce soit la fleur prise au tourment d'hiver

Tu es comme son cœur : tu résistes – racines

Contre le gel insistes et recrées univers

Cent soleils persistent au vrai que tu dessines


Belle allure du temps qu'infortuné désir

Remonte en épatant même ses pauvres lunes

Jusqu'à cette bohème où il prend élixir

Pour alcool-poème qu'en sa paix il assume


Vitesse où le lointain s'avance... Entre en conquête !

Chasseresse n'éteint le long désir en fête

Quand proche se promène : elle : en temps révolté

Entends : elle le sème en sœur vraie non hantée


Source de jouvence : vie se prend poésie

N'insulte Humanité qui te rend sa présence

Où du puits de beauté la justice est saisie

Écoute bien l'enfance : elle en donne l'essence


Non ! Tu ne mourras pas hors d'une antre infinie

Mesure bien tes pas sans la vitesse assise

En spirale des temps où le pays se schise

Atteints en tendresse : le Nous de tous ses nids


Singulière pensée en puissance inférée

Tu ne peux embrasser ces temps en toile obscure

Pour lui : un pas de plus – que tu le voies serré

Là où il a tant plu : tempête est son épure


N'attends donc pas du temps qu'il vienne tout combler

Suspends le quand il tend à voler tout partage

Oui ! Vole au probable le moment hors des cages

Tu verras affables : ces voix – d'espoir râblées

 

dimanche 7 novembre 2021

"ALORS QUE COURT LE MONDE... " Poème du 7-11-2021


 




Paris Le 7-11-2021


ALORS QUE COURT LE MONDE...


Vie à deux sous l'heure demeure – du partage

En impromptus bonheurs : amitié pour tous âges -

Si Dame Misère lui reste compagnie

Elle n'aime le désert ni son pauvre p'tit nid


Elle navigue en l'instant – s'offre ville à deux pas

En une bouche qui tend pour elle un bel appât -

En musique-poème elle y prend sa lumière

Et vole ce qu'elle aime en sa lèvre à sa pierre


Bouche-îlot tenant havre au fleuve d'océan :

Entre murs : enclavée contre courants qui glissent :

Béante – y soufflent voix perçues là : bien céans

Où le poème boit leurs airs qui l'enrichissent


« Dépeupleur » de signes il trouve fantaisie

Déplie chant qu'il aligne en verbe avalant temps

Pour ciel – pour rythme en chœur – pour lumière saisie -

Il sent langues à l'heure en fleuve dans l'instant


Que courre alors le monde hors d'icônes fixés !

Plus que verbe qui sonde absentant références

Sauf parole qui monte en humaine présence

Où son grand corps apponte à l'âme belle indexée !