Paris Le 7-11-2021
DE L'ARBRE PARISIEN L'AUTOMNE ÉCLAIRE
Poème adventice s’équarrissant de voir
Qu'y sème justice : l'éblouissant automne
Où passée outre murs : simple feuille qui sonne
Au vent – grimpe en l'azur pour bonheur tout à boire
Au grand jour s'appelle toute la caducée
Où en à-jours du ciel descend en trouée d'arbre
Dans les feuilles fauves : Temps roué où se cabre
La lumière qui sauve à tant y repasser
Quand vous voyez qu'y pose un temps si rassemblé
C'est qu'au savoir l'on ose un moment bien râblé
Pour accueillir l’automne où vent cueille mémoire
Dans les voix qui sonnent couleurs en leur miroir
Vous voyez ces couleurs qui vont bientôt s'éteindre
De l'arbre on prend l'heure d'embrasser et d'étreindre
Ce n'est l'arbre qui brûle et flambe notre temps
Mais bruits circulent que – racine « hors notre terre » :
Tremblent pauvres humains de brûler en enfer
« En volant nos demains »! Bruits d'hiver : gel des temps
Qui brûle nos saisons où roule arbre au savoir :
Beauté d'Humain s'y moule hors-sabre du pouvoir
Notre ère est en cycles où glisse le futur
Sauf que nos « caciques » abolissent Nature
Automne où juste enfant tend de grands yeux au monde
Et en ses pourquois prend feuilles qui d'arbres tombent
En l'instant temps ne fuit – que l'enfant en témoigne
Il sourit et s'appuie sur la vie qu'il empoigne
Automne à cœur ouvert pour tous humains divers
Couve de lumière Misère avant l'hiver
Chant vacant pour désert? Qui veut brûler l'hier ?
Mettre en bris âme et chair de Paris toujours fier
Automne n'incendie d'Humain vive mémoire
Et si l'on s'en dédit à clasher son histoire
Demain – feuilles salies – cassera ses richesses
Mais les humains s'allient ouvrant ville à tendresse
De Paris d'automne – entends au corps résonner
Son bruit au vent du temps que Novembre a sonné
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