samedi 27 novembre 2021

"DU SEL DE LA TERRE PEUVENT MONTER ENCORE LES FLEURS HORS-GUERRE DU CAPITAL( guerre nationale et guerre mondiale)" Poème du 27-11-2021


Paris Le 28-11-2021


DU SEL DE LA TERRE PEUVENT MONTER

ENCORE LES FLEURS

HORS-GUERRE DU CAPITAL


Le sel de la terre vous l'avez oublié

Vous préparez l'enfer – vous y êtes pliés

Après la tragédie vous mettez tout en farce

C'est votre comédie pour garder bien vos places


De la guerre riez pour bien la préparer

Nous mettre à vos pieds et au faux nous ferrer

Vous n'avez oublié que pour vos belles rentes

Il vous faut l'ouvrier qui – là – plus ne s'enchante


Vous niez le pays – pour « francisque » jouez

Vous l'avez tant haï quand les justes vous piquent

Avec habits-soleil – vous qui êtes roués

Vous ne voyez qu'en veille en sort autre musique :


Pour que tord absolu ne soit pour l'ouvrier

Pour qu'en corps dévolu il ne soit pas plié

Pour tout intellectuel – que son savoir gratuit

Diffusé à la pelle appuie Peuple hors sa nuit


Qu'école avec recherche hôpital énergie

Ne tombent s'assèchent dans l'argent-gabegie

Que la pensée de nos gens s'appuie sur savoir

Qu'actions en capital ne soient tout le pouvoir


Que le besoin d'argent ne tombe en la misère

Et que le mal banal ne la conduise à guerre

Que l'intérêt public soit l'intérêt commun

Qu'il ne serve trafic pour tuer lendemains


Que notre justice soit du côté des femmes

Que n'y rentre en lisse « consentement » pour viol d'âmes

Que tous les gens âgés et que tous les précaires

Que chômeurs encagés : ne soient objets de guerre


Que respect soit donné à tous les travailleurs

Qu'ils ne soient damnés si sans racine ils demeurent

Et qu'ennemis du peuple ils ne soient désignés

Quand Capital Poulpe veut toujours tout gagner


Pour tous droits reconnaître en la loi souveraine

Notre Peuple à renaître hors guerre des arènes

Et pour que son grand Corps trouve la dignité

Pour tant de ses efforts – que paix soit liberté


Que les fleurs de la paix s'épanouissent en Peuple

Que la sauvage épée qui voudrait les couper

S'enfouisse en leurs pousses dans la terre bien meuble

Même si poulpe louche pour les y décaper


Mais que tous les pousses veulent s'y orienter

A l'air libre : n'ont frousse en Savoir-Vérité

Si les fleurs aujourd'hui : l'obscur hiver emportent

Dans l'heure de leur nuit aurore est guerre morte


 

Aucun commentaire: