JEU HORS-JEU
S’animent en éclats de fantaisie
Jouant – comme pour se moquer –
Des guerres –
Les mille et mille figures d’amour
Agrippées – empoignées mais déchaînées …
Une seule prise
Une seule ancre
Eparpillement apparent
Sous le vent qui relâche la lumière
Par bris et par brises
Tant d’appétit
De plaisirs dans la parole
Tant de fleurs incoercibles
Qui y poussent
Amis – Vous glanez des mots bruts
En vous les interjetant
Vous vous chipez des choses
Et ensemble vous vous les redonnez
Le temps coule – Le temps s’écroule
Au halo du partage
Et la vie fait son nid en votre milieu :
Source puisée et errance ciblée
Les petits pas de côté
Sont partie délivrée
Des cloche-merle avides
De tristesse globale
Amis : ce regain en rires vermeils
Colore la grisaille
Qui pourrait vous immoler
Sur l’autel du temps perdu
Où gifle le rien
Ravalée la cuvée des terreurs
Avec les mille et un êtres
A la diagonale du
temps …
S’est installée une durée …
Elle parle dans le désir
Avec la soif d’impromptu …
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