MYSTÈRE ET JUSTICE
Mordant dans les lames
De la nouveauté
T’y recueillant
Comme dans l’océan-peuple
Saisi par la misère
Tu rentres dans le hachoir du temps
En écartant la chair de l’égal
Des couteaux apostats
Qui voudraient
L’avaler
Oui !
Qu’il te porte – le désir
Au soleil noirci
Tu en sortiras l’éveil
Et son ombre
Ce seront des heures nocturnes
Sous l’éclipse qui chante
Les revenus de loin
Clash aux revers de Fortuna –
Le mystère ne peut plus ramper
Sous la chance
Il est blessé et perd son sang …
Pansons le – qu’il se redresse
Ne le griffons plus
Avec des promesses
Qu’il avance
Et pénètre l’océan-peuple
Happé dans son écume –
Il parcourra les rives
Des insatiables fleuves
A leurs embouchures
Qu’on l’appelle Espoir
Avec nos mots de pirates –
Ce mystère nu
Où vaque la patience des taureaux
O homme pariétal
Sur ton mur – déjà –
Tu attachais ta tête
A leurs corps
Mystère à la corne de pierre
Il t’échoit d’éclore
A l’éternité des fleurs
Pour que s’y tamisent
Les chants des veilles
Monte avec les houles
Lustrer les peuples
De tes éclats intempestifs
Toi – l’ingénieux et seul suzerain
De leurs attentes
Toi – le séparé – l’inattachable -
Passe un pacte avec le poème
Pour que s’effacent les cendres
Encore fumantes du destin
Qui ne fonde plus rien
Que la vieillesse
Des empires
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