LES VAGUES DE TA BEAUTÉ
Nouveautés dans mon silence :
J’entends l’éreintè de ta présence
Qui a tant vogué à mes côtés
M’étreignant des vagues de ta beauté
Ton âme déborde des profondeurs
Mon écoute en surprend ta douleur
Résonnant de tant de soupirs
Jusqu’à l’écume qui les attire
Discernant la page brûlante
Au feu de ta vie entraînante
Je te lance l’eau de mes désirs
Mais je refroidis ton élixir
Comment ne pas creuser l’écart
Avec la musique de mon art
Je t’offre le chemin où vaque mon esquif
Garde donc ta main sur ces traces à vif
O Toi qui as inauguré l’approche
Prends ton futur et laisse l’accroche
Du lointain – se suspendre à ton cou
J’y logerai mes lunes d’un seul coup
Toute la terre pesée par ton corps
Tu penses encore à ferrer le sort
Qui – fiévreusement – galope contre l’horizon
Avec toutes ses barrières à l’unisson
Mais quel tintamarre chez les monstres
Qui spéculent sur la valeur de toute rencontre !
Tout l’amour pourrait s’épuiser
A vouloir dans leur antre tout puiser
Reste que tu es l’éternel printemps
Et que tes sources ont tout le temps
D’habiller l’éternelle promesse
Car elle est dans tes yeux : la jeunesse !!!
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