SEUL L’AMOUR SAUTE LE TEMPS
Sur le tremplin du temps
Mord la promesse
Que je voudrais
Entière
Quand
Elle s’envole
De toi vers moi
Et … Je descendrai
Dans cette cascade pour
Couronner tes baisers
En sourire mercurial
Qui épousera toutes
Leurs glissades
De tes lèvres
A mes lèvres
Quand y chute déjà
Le silence grondant de
Mon âme en jachère
Amoureuse
Je saurai remplir
La tête vide de l’instant
En sifflant mes mots
Pour leur faire
Parcourir et
Graver cette géographie secrète
De ta propre parole
Qui résonne en
Mon corps
Et … Dans le désert urbain
Des solitudes dispersées
Je franchirai les oasis
Tremblants de
Ta chair –
Toi – reine de Saba –
Souveraine des sables –
C’est toi qui m’enseigne
Le désir qui sait attendre
O Nos corps en nos habitudes
Passent tous les mirages
De l’impatience !
Ils signent avec
Nos sueurs
L’énigme
De la justice liée à la joie
Et bâtissent le grand livre où
Basculent nos noms
Comme dans
L’éclat de nos
Visages
Ainsi s’ouvre le sentier où
Nous chantons le grand lointain
Et nous ne nomadons
Que pour sauter
Le temps et
Imprimer ta propre promesse
Qui nous rend à
Nous deux
La ténacité et la force
Ineffaçables d’une
Jeunesse sans-cesse
Recommencée
A chacun de
Nos pas posés
Vers l’inconnu
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