O MAGISTER FLAMBOYANT !!!
Le regard de deux amants
Sur l’horizon qui brûle –
Attrape toutes les
Hauteurs
En balayant le banal
Qui risquerait de
Court-circuiter
Leur tendre
Voyage vers
La veille
Leurs paroles clairsemées
Dans le souffle des
Rumeurs -
Ils allument leur silence –
Se moquant du ramdam
Qui voudrait les
Arraisonner
La terre de leurs sourires
Demeure fertile
Quand leurs vies
Coulent : florescences
Vers la nuit
Ils n’espèrent ni ne désespèrent
Mais leurs lumières
Défont le temps et
Se séparent de
Tout territoire
Ils passent dans le partage
Qui rend au monde
Une clarté
Indélébile
Où
La paix n’est plus
Un faux-semblant
Mais un quai pour tous
Leurs départs dans
La ville qui brille
Tiennent tous les alluvions
Et la sève pilote sous
Les racines de
Leur arbre
Enchanté
Qu’ils ont planté
Avec leurs promesses –
Au creux de l’Ici
Et le temps où roule
L’obscur en ciel
N’efface rien de
Leur présence
Ils explosent la guerre
Avec leurs désirs sur
Des chemins placides
Accordant la nouveauté
Au flambant secret
De leurs paroles
Chuchotées
Ils ont déjà crié dans leurs chairs
Se débarrassant des fers
De tout plaisir en
Miroir
Ils n’ont pas prié pour
Que demeurent vivaces
Leurs accords
Toutes leurs traces d’un soir
Effacent la trame courante
Des bruits fauves
Et – gorgées de beauté –
Leurs bouches respirent
Leurs libertés dans
Des baisers
Vainqueurs où
Cœurs et âmes
Se mouillent
A l’affût
De leurs différences
Qui glissent en un
Même feu de
Circulation
Comme
D’éternité qui
Se consume
Dans leurs braises
Pourtant apaisées
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