D'UN CHANT QUI ALLÈGE LE
REGARD
Comme si parterre -
errant - fuyant le toujours
Dans un amour rampant
épuisé par les jours
Tu te laissais tromper par
la pluie monotone
Ta voix s'épuiserait en
rengaines atones
Et pas une seule énigme à
casser la haine
Ne viendrait à ton
secours pour briser tes chaînes
Paradigmes du présent ?
S'ils t'étaient connus
Aucun parcours plaisant ne
les mettrait aux nues
Et pourtant si tenant le
soleil des rencontres -
Tu tendais ton temps de
veille : contre la montre
Tu ferais exploser les
choses provisoires
Sans les soupeser ces
roses à leur grand soir
Nulle présence de beauté
n'est à nier
Leurs essences de liberté
peuvent lier
Pluie - monotonie aux
mystères de la vie …
Tempête - tonnerre ne
demandent l'avis
Des hommes même s'ils
s'entêtent au pourquoi …
L'oiseau chantonne -
poète ! Ne reste cois
Devant la misère - les
guerres - la douleur :
Soulève ta terre et
entends battre à ton heure
Le trille ne se hâtant
pas contre un silence
Qui sèche les bruits du
cœur et de la présence
Et remonte les douces
flèches de la pluie
Jusqu'à l'oiseau
t'allégeant l'âme avant la nuit
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