SORTIR LE REGARD DE LA
MONOTONIE
Yeux lancés dans le blanc
du ciel
Au-dessus des herses
noires
Des arbres
Au-delà de la pierre
crème-délavée …
En face du macadam
gris-poussière
Ton regard pourrait être
glacé
De triste solitude
Au-milieu de la rapide
Circulation …
Mais d'où pouvait se
lever ta joie
Si ce n'est dans le
voisinage
Des êtres qui réamorcent
L'amitié – le matin
Et des amants
Qui partagent
Leurs confidences
Avant de devoir
Se séparer
Quant à ces humains et
leurs pas
Qui semblent se
Précipiter
Sur le boulevard et sur la
place -
Ils laissent passer
Leurs humeurs
En avalant la
Distance …
Compensation à la
pression du labeur -
Oubli de la misère qui
Se cache dans
Cette vitesse ...
On abolit ses rêves
Pour un peu de
Société !
Ainsi des énergies
fusionnent
Et participent à un
« sauve qui peut »
Grâce à leurs
Mobiles
Mais – on le sait -
Même si le « monde
précaire »
Désoriente -
La mémoire le rattrape
Dans le partage
Du savoir …
Écrire pour tenir ses
rêves
Hors de l'oubli et
Dans un savoir …
Ne plus céder à ce qui
écarte
Des voies de la
Bienveillance
Et précipite
Dans la
Répétition monotone
D'une solitude
Sans attaches à l'humaine
Condition …
Ce qui est la voie du
mépris
Et de la haine !!!
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