Le 16-10-2018
En notre séjour nous
buvons l'élixir de l'instant
En notre amour nous le
savons désir dans le temps
Par la puissance douce
investissant le soir
on ne saurait s'abandonner
– futile – au rien...
Quand – fine – la
lumière partage la rue
on se laisse envahir par
un petit espoir
de toucher là – par la
lettre – le moindre insu :
cette force ivre de vaquer
sans plus lien -
qui ne saurait livrer le
moindre des amours
à transporter au tréfonds
de notre désir
et – que cela y défasse
notre séjour -
dans l'instant : nous
buvons savons son élixir !
Ainsi la beauté de cette
Elvire qui passe
rit à notre sourire –
laissant pt'tites traces...
Nous tenons donc toujours
à cette joie qui ne brûle
aux accents dévoyés de
l'insipide angoisse
du vide : savoir que
sans-cesse ils se bousculent
dans la pensée où de
pauvres ailes se froissent
Donc cette chanson où ne
se brise l'élan
nous tend ce peu d'envol
qui suffit à l'aimer
nous rend la ville en une
reprise d'allant
quand sur l'ombre de la
rue tient à son sommet
le soleil qui ruisselle en
ses dernières gammes
pendant que le grand
trafic un moment se calme...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire