Le 27-04-2023
OU PEUPLE OCÉAN SANS COUR S'ABREUVE
Jusqu'où est on serré ?
Oui ! Pour quelle brillance ?
Joie ne peut s'enterrer
En mille fleurs se pense !
Différences au cœur :
Qui aspire leurs forces
Nie l'Amour sur l'écorce
Qui sur l'Arbre ne meurt
Où son Savoir scellé
En Infini se niche
Et sans-cesse à couler
Sève en bouquet : si riche
Nul fantôme à crier
Pour nulle tentacule
Où la mort est pliée :
Tout le vide s'annule
Les monstres sont Ailleurs !
Ne prie leurs monolithes
En Pensée squelette : sœur
Du néant qu'oubli habite
Enterrer mal banal
Où l'industrie encaisse :
Oui : tant de corps avale
Et tant de vies rabaisse
Croyances et savoirs
Matérialisent rêves
Pour la paix sans miroir
Où nul roi n'y voit sève
Veille et n'attends ce Rien
Qui nos vies déboussole
Tends ce Bien ! Ne l'immole
Au crédit du sol sans lien
A vive histoire : bois
Ne coupe fil de soie
Que butinent abeilles
Et longtemps Printemps veillent
Dégagé des poignards
L'Humain en Paix vraie coupe
Le fictif et l'égare
Où Capital perd troupes
Ne laisse vie brûler
En musée tuant Mémoire
Révisée par valets
D'empires sans plus gloire
Écoute bien le vent
Qui moule la poussière
En beau laid d'aube avant
Neuve science est lumière
Prends bien tout battement
D'ailes sorties des cages
Où Liberté enrage
Savoir fictif qui ment
Tiré par pensée en treuil
En hauteur : oui : aspire
Fardeau d'enfance en seuil
De mort tuée : cœurs respirent !
Déprise : Économie
Où ton Désir ruisselle
Le juste et l'égal Amis
En dignité se pèlent :
En fruits murs : renforcés
Où murs jardinent – sonnent
Misère en suc non forcé
Si riche verbe trône
Pour son écho vider
Pensée monstre médiocre
Ne peut avaler Cité
Où ce trésor mord ogres
En embouchure court :
En boue riche : Grand Fleuve
Mémoires source abreuvent
Peuple-Océan sans cour
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