Le 20-04-2023 (CORRECTIONS)
PRENDRE L’ENERGIE QUI FLAMBOIE DANS LA PAIX ET LIBERE
L'énergie qui flamboie
Tout l’Humain-Frère y boit
Qui n’y voit que décors
Tue la vie âme et corps
Or elle renait – trace
Chemin qui ne s’efface
Dans l’Histoire égayée
Qui va tant l’éveiller
Dans ses feux d’artifice
En tous corps elle glisse
Nul ne peut la plomber
Pour la faire tomber
Dans le vide et la guerre
Nul vraiment ne la ferre
Car elle arme Misère
Les bras d’amour la serrent
Oui : tuée elle renait
Dans la Paix dégainée
Elle hante les fantômes
Et tout tyran s’assomme
En des lois gabegie
Elle trame en magie
La danse de nos jours
Pour ses voix de toujours
La mort alors s’y gomme
L’économie perd normes
Où en fétiche s’affairent
Ses modèles de guerre
Pour probable calculent
Mais la vie forte annule
Alors ce pauvre hasard
Où l’identique s’égare
Oui ! La vie bien tenue
Dans sa tension s’embrasse !
Doux baisers en chair nue
D’énergie point ne lassent
Tous parcours en voyage
Pour l’Ici sans bagages
Où la culture aliénée
Générale et bornée
Perd mouvement essentiel
Du si bel arc-en-ciel
Où différence en Frères
Vient en grande lumière
Qui plie le relatif
Dans ses pas non hâtifs
Oui : pense la distance
Où tout lointain s’avance
Où la vie émanée
De tous murs de silence
Ville en son parfum danse
Par nos sens entraînés
Nul n’y peut abolir
Les voix qui fort respirent
Dans nos instants de veille
Où tendue : Vie s’éveille :
Où frères en l’ailleurs
Pour l’Ici au meilleur
Se penchent bien en nous
Que l’énergie-vie noue
N’attendre là qu’y pousse
En parfum la vie douce
Où la paix la prend vive
Sa force ne dérive
Pauvre Idée éthérée
A vouloir nous blanchir
De la force en désir
La paix n’est aspirée
Or la vie en bouquet
Ouvre impressions qui courent
En un savoir bien gai
Né hors miroir des cours
De l’Égal prendre essence
Y fondre en différences
Nos rêves en jardin
Qui peuvent être étreints
Mais d’être tant saoulés
Pour morale avaler
En guerre amalgamés
C’est en boîte et séries
Qu’ils sont bien consumés
Pour guerre consommer
Céder sur nos désirs ?
Non ! Larguer les amarres !
Nul port pour nos navires ?
Nul cri à lancer : Gare !
Non convergence en Fleuves
En embouchure : assis ?
Mais : vie courant : ces fleuves
En ces désirs à quai
Pour l’horizon s’égaient
A y saisir leurs clefs
Ils vont l'ouvrir – appeler :
Tous ports pour l’or reprendre
Et d’eux en Bien s’éprendre
Jusqu’en divers pays
Partout où nos mémoires
Pour Ici sont saillie
Où la vie prend l’Histoire
Le Capital admire
Prince en vide miroir
Qui fixe pauvre histoire
Pour guerre en point de mire
Et Jungle à livre ouvert
Là sonne un faux théâtre
La vraie vie ne se perd
Pour fictif idolâtre !
Navigation finie
Si nos corps s’abandonnent
A une telle avanie
Où la mécanique tonne :
Pour corps : fausse musique
En sueur jusqu’à la mort
Et Cause dans la trique
Pour guerre en vrais décors
Or l’Humain reprend vie
Habillant Monstre froid
Qui croit briller ravi
De son bon suc qu’il boit
Le Capital distrait
Par Monstre froid-spectacle
Son clash vient : en débâcle
En corps vidé d’attraits
Or qui donc croit encore
A l’Égal si abstrait
Ne voit Paix vive en ports
D’Empires bien soustraits !
Qu'y navigue la Vie
En liberté si forte
Que nos désirs servis
Par l’Énergie oui : portent
Tous fleuves à leurs bords
Jaillissant hors décors :
Où voix nouvelles tracent
En souffle que ne lasse
La vertu des aurores
Pour leur Bien en débord
Tu peux entendre Ami
Tout ce Bien n’est remis
A Sainte Providence
Ni à bien pauvre Chance
Mais à ta voix qui chante
Pour grâce qui s’enchante
De Vie en Énergie
Qui est la seule magie :
Partageant Singuliers
Dans le Commun liés
A différence égale
Détruisant Mal banal !
Mille fleurs en bouquet
Seront là en banquet
Pour mille fruits de Vie
Qui ne seront ravis !
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