Paris Le 31-10-2021 Repris Le25-04-2023
Avec Un Point Sur HEIDEGGER
TEMPS BRUTE MIENNE : JE TE COURBE EN L'INSTANT
Temps hirsute se met aux tables et reluit
Là mutant en aimé instant rendant affables
Aux couleurs d'automne les gens quand ils s'ennuient
Temps brute qui sonne – suspendu est aimable
N'oublions qu'il parcourt l'expansion infinie
D'étoiles qui courent à cheval sur grand vide
Lui concédons vitesse en lumière hors des nids
En bonne paresse c'est l'instant qui nous guide
L'antropie malade de brûler dans les arbres
Ne tient cent décades qu'à ruer au roussi
Où le vent en tel souffle avale ses soucis
Têtes en corps au trouble en ces temps Oui se cabrent
Qui d' « Être pour la mort » a tant sabré le libre
Et cassé songe en corps quand le beau vers y vibre -
Jouant de la « question » incendiant son paletot
Averse en cogito ? Pour sa vie en étau ?
Ami du poème – saches qu'il perd son temps -
Qu'au mètre le vrai sème – A le saisir est l'instant
Où vertical avance à contre-ciel – « je pense »
Qui sans maître en mes sens me pousse à vive danse
Et qui s'est bien cru maître en bon « berger de l'Être »
Crut– en ses temps mettre« Son Sol » hors Humain
Oui : pauvre ombre – en forêt perdue : brille au paraître
En hiver égarée : sa lumière est sans main
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