A UNE AMIE
Ta jeune sœur murit douce dans tes oreilles
Elle échauffe un poème sous l’hésitant soleil
Dans un été frémissant de pluie et d’oubli
Elle qui t’accorde encore des droits d’aînesse
Continue à jouer aux cordes de ta jeunesse
Cherchant même toujours à dérider tes plis
Qui te hameçonne avec les mots qui sonnent ?
Ce sont ses pas de danse qui – en carnets – résonnent
De tous ses amours – tu restes le confident
A ses jours de rose pâlie – te suspendant
Or – dépassé sans-cesse : le temps qui s’enfuit
Car Cassandre – dans ses jeunes yeux – essuie la nuit
Elle s’applique à traverser tous les jours sombres
Et à balayer les averses qui l’encombrent
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