AU PRISME DE SOURIRES
Jeunes femmes-azurites
Au prisme de sourires
Luisant dans une trame vespérale
Profilées frêles
Dans le sel solaire
Tombant doux
Dans le vent qui se lève
Jouent avec la terre
Jouent avec les ombres nacrées
De leur enfance
Où déjà s’est incrustée
La lumière de leurs amours
A peine le temps s’est-il suspendu à elles
Que le ciel blanchit – Elles s’arrachent de la place
Ce fut donc chutes pour un haillon de poème
Ainsi habillé en roi
Mais qu’il ne cristallise pas
Ou il en perdrait la tête
Qu’il crayonne la vie
Qui voit et entend
Les petits cris
Du secret
Quand s’y lève l’ancre fragile
D’une éternelle jeunesse
Ne trahis donc pas – poème !
Et remonte ton histoire !
Tu les trouveras encore ces éclairs
Et les tiendra pour auréoles
Sur les prismes
D’azur
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