POUR ALLAIN LEPREST
Allain,mets-toi dans l'abri du silence
Et – qu’à l’orée du désert –
Tu fasses vibrer notre parole
Pour qu’ainsi – avec ton pouvoir –
Tu la fasses jongler avec mille lunes
Ah ! Ce tumulte-soupir
Pour le jour à venir
Il saute au-delà du désir !
Que notre parole s’instruise de toi
Avec tes petites enjambées
Qui ouvrent le toit des misères
Tu les recharpentes
A l’image des libres conjugaisons
Où s’architecture l’ombre avec le soleil
Tu ne rugissais pas
Dans la façade grise
Des murs qui essayaient de te confondre
Avec un habitat de colère
Tu as poussé notre parole
A souffler le lointain
Dans le proche désœuvré
Tu l’accordée avec les cœurs d’Ici
Qui rompent avec la rage de Cythère
Quand elle se sent abandonnée
Tu travailles encore avec l’amour
Peuplant les chants du toujours
Que les amis t’entendant
Te soient fidélité jamais abandonnée
Aux traces d’un sable inondé …
Allain, tu restes une étoile
Dans un cœur tendre
Ton éclat arme notre parole
Comme une graine
Toujours prête à donner une fleur
Alain, tu as embrasé les Gobeurs de Lune
Qui continuent à enflammer leurs songes de printemps
Même si tu es parti au cœur de l’été
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