ENNUI ECORNIFLE
Sur le flanc des béatitudes
Le poème écornifle l’ennui
Il le soudoie
Et lui mange le cœur
O suppliante voix
Qui te lève
Dans les incertitudes du monde
Arme-toi du petit air de fête
Dégage-s-en sa sève
Comme d’un arbre au savoir
Et laisse plier l’oubli
Aux compositions serrées du désir
Tu entendras un air étranger
Aux parfums d’orient
Il sonnera les fins de l’Humanité –
Fruits inconnus à la pulpe douce
Tu toucheras aux palmes
Dans l’oasis de tes langueurs
Et deviendras l’Aladin
Ouvrant sa lampe de magie
Les surprises seront tiennes
Incarnant l’amour sans soupir
Langues de feu – toutes croiseront
Un vœu de renaissance
Langues de bohèmes – toutes
Assises là sur le ventre et les lèvres
De ville
Et la vasque d’un lieu élu d’un soir
S’ouvrira à la jeune Parque
Amorçant une danse funambulesque
Sur un fil serré reliant les toits
Poème – à cette place où tu te tiens -
Une clairière au milieu des murs
Laisse flasher la lumière
D’une espérance
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