BORDS DU SONGE
Non ! Ma misère et l’ire n’écorchent ma joie
Et je la fais bondir au bon cœur
De la voix
Pour en tirer les
flèches de tous les avenirs
Qu’un air de Paris – rêche
Saura circonvenir
La moindre des écoutes – en départ de tout doute
Ira lâcher « Demut »
Aux difficiles
Routes
Sur la voix des délices – connue par Alice –
Qu’alors le ciel pâlisse
On gardera
Malice
Sur tous les bords du songe où le corps du temps ronge
A petits coups d’allonge
Je trouverai
L’éponge
Rinçant le souvenir
Débordant
De désir
Ainsi vient s’affranchir le bonheur à la tire
La bien petite terre où
Je respire l’air
De la vertu
Amère –
Et puisqu’elle se perd
Dans l’horizon
Obscur -
Ici
Je vous assure
Que j’en prendrai bien cure
Pour qu’elle reste mûre –
Comme un fruit tant aimé
Mangé toute en acmé
Je ne veux être
Armé
Que pour en ressemer
Le grain en poésie pour qu’à jamais saisi
Lors – il repousse Ici
Jamais – jamais
Rassi
Je féconde mes vers sans penser aux revers
Ce – pour qu’au printemps – vert
Mon arbre reste ouvert
Je n’ai petit jardin
De cultures
Au matin
Mais …
Je suis beau lutin
Et – sauvage – j’atteins
Belles sources d’en ville
Elles m’aiment et me décillent
Le sommeil comme en
île – au jour –
M’étant asile
Je trouve la beauté
Des lieux de volupté
Où des charmes datés
Foisonnent en liberté :
Tous ces si vieux quartiers
Où je pose mes
Pieds
Sont des démiurges
altiers …
Ah ! Les savoir
Entiers –
Me redonne jeunesse dans la fauve rudesse
Que les amants délaissent pour
De si humbles
Altesses
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