ÉTROIT COIN D’AZUR
Ce mur terne – cossu
Là – pris à son équerre
Par la vive lumière –
Cache-t-il – pur – l’insu ?
Son silence massif
Et s’élançant lascif
Dans l’étroit coin d’azur
Draine le train futur
Avec tant de rudesse
Pour toute une jeunesse
Qui vient …Là …Et exhume
La moindre de ses lunes –
A l’ombre du rempart
Sonne une belle page
Qui laisse grande part
Au hasard des partages
Non lassée de sourires
Elle n’envisage pire
Qu’au halo de fortune
La privant de la tune
Et moins les murs résonnent
Plus dur – l’art déraisonne
Dans la ville où naufragent
Les échos du bel âge
Mais la joie du présent
Rayonne de son soufre –
Qui jubile en naissant
A un si puissant souffle ?
Celui qui encor’ tend
Ses yeux et ses oreilles
A l’amour qui attend
Dans l’espoir et la veille
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