DE L’ÉTOILE ULTIME AU BEL AZUR
Sur la chasuble du temps
Je tairai mon nom
Nulle horloge sacrée
Ne me couvrira
De son carillon
Roublard trublion de personne
Et … Non rageur suppliant
Pour ouvrir à mon crayon
Qui sonne :
Le saint sacre tatillon
Des rituels …
Tarie est la source
Où ils se logent
Dans Paris au ciel qui défile vers la veille
Je me méfie aussi de l’allure
Des coursiers du futur
Et déroge à
Leurs lois
Qui font foi pour courtiers :
Même rituels de
Soleil voilé
Je ne crois qu’en
La lumière rutilante
Du désert
Après que l’ultime étoile
Eut crié mon nom
De matutinales prières
Mutines entendues
M’ont mis à nu …
Là pas d’obstacle au miracle
Et l’obscur de mes nuits
S’essuie sur le lustre
De ton bel azur
Alors s’assure une durée pure
De toute censure
A l’innocence
Insensée
Que ne sature pas
Le futur
Toi passant la distance
Ressentant mes stances
Comme la toile
Vermeille
Que tu accueilles
Comme merveille –
Tu rougeoies dans ma voix
Et je coule mes doigts
Dans le roulis de
Tes mains qui
Font tanguer mes
Lendemains
Et ma langue sortie de mes rituels
Se sertit de tant d’arcs-en-ciel
Que j’en ai oublié le temps
Qui court et
Me replie
Dans tes instants
Qui l’ajourent
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