LA VILLE ET SON ÂME SUSPENDUE A VOTRE COU !
Sur un champ éteint
Ces feux roulant le lointain
Creusent une trame
Elle est votre âme
Citadins pour cette dame
Pendue à vos cous
Si lassés de tout
Vous repreniez d’un seul coup
Son collier si proche …
Ville ! Est-ce que fauche
Ta clarté dessous nos porches :
Ombres qui s’émeuvent ?
Et nos murs qui pleuvent
Du brillant jusqu’à ton fleuve
Aux mille secrets !!
Amants ! La nuit crée
Ce si doux manteau sacré
Tiré jusqu’au jour
Passant tout séjour
A recouvrer le toujours
Aux ailes égales …
Qui font le régal
De notre ville inégale
Sortie du festin
Et c’est en mutins
Que vous volez tout destin
A tout crépuscule
La pensée bascule
Passant aux pas qui bousculent
Passé et mémoire
C’est sans le déboire
D’allumés du désespoir
Qu’elle est diagonale
De « l’hexagonal »
Ta tête hors du « mal banal » :
Ville tu décolles
Quand alors s’envole
Avec le grand chant d’Éole
Ta fée sans logis
Il ne s’est agi
Que de bohème assagie
Dans le cours du monde
Avec ballon-sonde
Qui tient encore les ondes
De la résistance
Ville ! L’insistance
De tes charmes en présence
Est là sans promesse
Mais toute détresse
Qui conjure la jeunesse
A l’oubli d’Enfer
S’attache aux solides fers
Qui sont aux affaires
Pour faire la guerre
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