BOUCHES D'ÂMES DANS LA
BOUCHE DE L'AZUR
Des nuées sciées l'azur
sort
Glorifié par le soleil
Qui – intense -
Brûle notre présence
Et – sur nos visages –
semble
Faire briller un futur
Sage
Le paysage blondit entre
les ombres
Et assure à la lumière
Un place sans
Encombre
Contre
Les débris de la nuit
Ce matin sourit aux mutins
de la veille
Et les songes du futur
Dérident le sommeil
Qui se laisse ronger
Par l'éveil
Puis à toute allure
s'éteint le silence
Et la parure de la ville
encense
Les automobiles
De tant de débauche de la
vitesse
Les bouches d'âmes
Déclament
Leur temps de paresse
Évidée sur le seuil des
rues
La place de la Marianne
Fait un pied d'âne
A ceux qui ne
l'accueillent
Et sourit aux avisés
Qui la savent
Toute nue
Et si – de là – la
terre resserrée dans son air
On aurait du mal à
trouver le la
En laissant errer la
misère
Qui bien en elle
Pourrait
Essayer de lui dresser des
ailes ?
Car le soleil luit
Mais il faut garder la
veille
Pour tout ce qui nuit
A l'éveil de l'Humanité
Quand elle s'aveugle dans
Un semblant d'azur
Pour sa liberté
Ainsi si tout se réchauffe
dans l'atmosphère
Ce n'est pas une mince
affaire
Que ne s'échauffe
La misère
En se levant dans un
chemin
Qui assure un demain
A l'Humanité à
Ses côtés
Ce serait notre grand azur
Qui nous serait sûr
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