DE LA CLAIRIÈRE A L’ARÈNE
DE LA FORÊT
Du vague tournis
Où s'aventure mon verbe
Tombe dans son nid
De sauvages herbes
Où mes mots jouent la
samba
Mixant leur musique
En marquant ses pas
Avec fleurs antiques
Tourne mon plaisir charnu
De bâtir un monde
Où fées sont à nu
Et font une ronde
Ma veine est la majesté
D'une vraie clairière
Distinguant étais
Dans la nuit de pierre
Elle ferme son remblai...
Donc je vais à l'arène
Cueillir tout mon blé
Bâtir autre scène
Forêt de paroles vives
Horizon d'étoiles
Humeur non lascive
Je lance ta toile
Monde de périphérie
Vous donnez paraphe
Contre la furie
Dans mon humble graphe
Et vous êtes là au cœur
De tous nos mensonges
Quand mûrit rancœur
Dans nos pauvres songes
Votre liberté nourrit
Le suc de nos âmes
Elle nous sourit
En si noble dame
Et tous vos liens d'amitié
Font taire colère
En tendresse alliée
A toute misère
Inscrire alors l'épaisseur
De forêt qui danse
En paroles sœurs
De justice dense
Pendant qu'ici – cette
nuit -
Tremble de brillance
L'étoile qui luit
Devant l'espérance
Car d'ici monte l'ailleurs
De raison défaite
Pour attraper l'heure
De futures fêtes
Tout chant refait du seul
soi
Ne cache le proche
Qui – ici – s'assoit
Forçant notre approche
Et quand nous les
entendons
Ces sorties grisantes
Elles nous font don
De joie rayonnante
L'émeute est au lointain
Elle est au rivage
D'un grand fleuve éteint
Dont rage fut visage...
La terre va plus musclée
Après vos tempêtes
Terribles – sans clefs -
Haineuses ces têtes
Qui croient pointer votre
mal !
Et ceux qui désignent
La conscience étale
De quoi ferait signe
Pour nous et notre vertu
Son tant de sagesse
De tout revenue
A seule bassesse
Du pauvre : «
son instinct humain
Aimant la guerre » !
Ainsi Lendemain
Tu tombes en ces fers
Mon verbe n'aime les
discours
Qui n'offrent que
chaînes !
Prince et gens de cour
Et vous Jungle en haines
Êtes pareillement loin
Des lutins mutins
Qui ont commun point
De n'être de votre
festin !
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