LA PETITE DANSE DE MA VOIX
RYTHME AVEC LES AMOURS
A la récréation de
l'oubli
Je crayonne le pli
D'un rien
D'amour
Qui fait face à toute
trace de mort
Et construit un vif lien
Dans la nuit
La petites danse de ma
voix
Vaticine dans les pépites
Du hasard
Elle panse les blessures
du jour
Avec les pulsars qui
Traversent
Les tonsures de l'instant
Où joue la pensée
Des amants
Hésitants à la parole
J'enroule l'écriture dans
le roulis
Des sourires et la houle
Des rires
Et la musique lance un
« orietur » :
Elle rythme l'entrechoc
Des baisers entre
Mes rimes dont
Le socle vacille au creux
De mes silences
Je crayonne ce qui sonne
Dans les mains qui se
raccordent
Aux désirs feutrés
Elles disent
Le feu
Avant demain...
Et leurs bordées sur les
corps
Sous la morsure
D’Éole
Font voler mon propre sol
Pendant cette aventure
La lune semblant
Absente
Clarifie le ciel obscur
C'est un défi : ce
gris nocturne
Pour tout ce qui ne crie
Dans l'amour qui assume
Ses âmes vermeilles
Contre les murs
Derrière
Les marbrures émeraude
Des arbres qui
Frissonnent
Je suis désarçonné par
les bris tendres
Des voix qui ne
s’assomment
De vague-à l'âme
Mais se parsèment des
braises
Des regards malgré
Les cendres où
Se gardent
Secrètes : les
étoiles
Sous le grand décret sans
Providence
Où s’égrainent les
traînées de
Noires nuées
Aucun crash ne cache la
toile
Où s'essaiment les
veilles
Comme dans la moire
De toutes merveilles
Allumées dans
La présence
Qui fait art et charme
Pour tous les sens des
âmes
Aventurées dans
Cette nuit
On voit ce qui luit !
Oubliée : la
récréation de l'oubli !
Ici ce sont les plis
De la vie
Qui sont recréations
ravissant
A tout ennui : le
prix
Incalculable
Des baisers vifs pour
Du partageable
Grisé
Par la vacance des rêves
puissants
Posés pour l'avenir
Avec le souci
De les tenir
Pour le pas gagné
Perçant la vitesse des
années
Pour un sens sans la
détresse
De l'oubli de l'oubli
Simplement :
Débordant l'instant osé :
L'ampliation non écrite
d'une naissante passion posée
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