A MA TENDRE ET SI CHÈRE
MALIKA !
O Femme aux douleurs
miennes
Que le soleil advienne
Des crêtes vers la
plaine !
Nous aurons les mains
pleines
De tant de souvenirs
Que nous pourrons tenir
Des brins d'éternité
Avec calme et beauté
Dans des fleurs en jachère
Qui combleront ta chair
Nous ouvrirons les
fenêtres
Pour tout laisser paraître
Du jardin de nos cœurs
Sans aucune rancœur
Pour ce qui nous sépare
Ainsi prendrons-nous part
A la ronde du monde
Sans qu'il nous soit
immonde...
Nous nous rapprocherons
Jamais plus ne tairons
Tous ces murs de distance
Empêchant que l'on pense
Aux saluts de l'aurore
Pour renaître plus forts
Nous construirons ensemble
Tout ce qui nous ressemble
Et verrons l'infini
De l'Humain dans nos nids
Tant-pis pour l'oppression
Qui traque la passion !...
Sans prendre aucun égard
Nous marquerons l'écart
Avec ce qui nous divise
C'est ainsi : Haut
que visent
Grâce – justice –
vertu
Quand justice s'est tue
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